(AOF) - Alors que les investisseurs attendent la réplique israélienne à la récente attaque iranienne sur son sol, Goldman Sachs s’est penché sur l’impact sur les cours du pétrole d’un possible bombardement des infrastructures pétrolières iraniennes. La banque américaine rappelle que la production iranienne s’élève à environ 3,5 millions de barils de pétrole par jour (mb/j), avec une répartition à peu près égale entre la consommation intérieure et les exportations.
Elle signale qu'historiquement, l'augmentation de la production combinée de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis compense généralement 80% de la perturbation de la production en deux trimestres.
Sur cette base, Goldman Sachs a établi 2 scénarios. Dans l'hypothèse d'une perturbation de l'offre iranienne de 2 mb/j pendant six mois, la banque américaine estime que le baril de Brent pourrait temporairement atteindre un pic de 90 dollars si l'OPEP compense rapidement le déficit, et un pic au voisinage de 95 dollars en 2025 si le cartel ne compense pas le déficit.
Dans le cas d'une perturbation persistante de l'offre iranienne de 1 mb/j, reflétant par exemple un renforcement de l'application des sanctions, elle estime que le baril de Brent pourrait atteindre un pic à environ 85 dollars si l'OPEP compense progressivement le déficit, et un pic à 95 dollars en 2025 si l'OPEP ne compense pas le déficit.
Sur les marchés pétroliers, le cours du baril de Brent perd 1,89% à 79,38 dollars en raison de l'absence de nouvelles mesures de soutien chinoises à son économie. Il avait atteint hier un plus haut depuis fin août.
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