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par Arshad Mohammed et Humeyra Pamuk
WASHINGTON, 20 janvier (Reuters) - Les Etats-Unis ne sont pas confrontés à la nécessité d'une décision rapide sur l'hypothèse de revenir ou non dans le cadre de l'accord sur le nucléaire iranien abandonné par Donald Trump, a déclaré mardi celui que le président élu américain Joe Biden a choisi comme candidat pour le poste de secrétaire d'Etat.
Joe Biden, qui sera investi mercredi à la Maison blanche, a dit par le passé que les Etats-Unis redeviendraient partie prenante de l'accord signé par l'Iran et d'autres puissances en 2015 si Téhéran respectait de nouveau les termes de l'accord.
"Nous sommes loin d'en être là", a déclaré Antony Blinken lors de son audition par la commission sénatoriale des Affaires étrangères, ajoutant que Joe Biden devra d'abord examiner ce que l'Iran fait pour se conformer de nouveau à l'accord de Vienne.
Il a ajouté que l'objectif ultime du président élu américain était d'avoir un accord qui encadrerait aussi le programme balistique de l'Iran et le soutien apporté par Téhéran à des milices dans la région.
Donald Trump, dénonçant le "pire accord" jamais conclu, a retiré en 2018 les Etats-Unis de l'accord signé par son prédécesseur Barack Obama, rétablissant et accentuant les sanctions américaines contre l'Iran.
(version française Jean Terzian)
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