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Paris: limite la casse après un début de séance difficile
information fournie par Zonebourse 14/10/2025 à 18:10

Après avoir évolué en territoire négatif toute la journée, lâchant même jusqu'à 1,3% peu après midi, la Bourse de Paris conclut la séance sur un repli plus modeste de 0,18%, à 7919 points.
L'indice parisien doit composer avec un secteur automobile en pleine marche arrière : Michelin lâche 8,9%, Stellantis recule de 4,9% et Renault cède 2,1%.Outre-Atlantique, c'est aussi la morosité qui domine avec un Nasdaq à -1% et un S&P 500 à -0,5%.
Si l'actualité géopolitique est marquée par l'apaisement des tensions au Moyen-Orient, les récentes déclarations de Donald Trump ont fait ressurgir le spectre d'une guerre commerciale avec Pékin. Signe des tensions à l'oeuvre, le ministère chinois du Commerce a exhorté les Etats-Unis à faire preuve de 'sincérité' dans les négociations en cours.
Pékin a annoncé dans la foulée une série de contre-mesures à l'encontre de cinq filiales du chantier naval Hanwha Ocean liées aux Etats-Unis.
La séance a été animée à la mi-journée par les résultats trimestriels de JPMorgan, Goldman Sachs (-1,5% respectivement, résultats sans mauvaise surprise), Citi (+1,7%) et Wells Fargo (quasi inchangé) : les investisseurs les attendaient avec d'autant plus d'impatience que le secteur a essuyé l'une des plus mauvaises performances outre-Atlantique ces dernières semaines, dans l'anticipation de nouvelles baisses de taux d'intérêt de la Fed.

Alors que le 'shutdown' aux USA prive les investisseurs de nombreuses statistiques permettant d'évaluer la santé de l'économie américaine, les intervenants sont particulièrement sensibles aux résultats des entreprises, d'autant que les valorisations sont aujourd'hui considérées comme élevées à Wall Street.

En effet, le ratio cours-bénéfices (PER) du S&P 500 ressort actuellement à 22,8, à comparer à une moyenne de 19,9x sur cinq ans et de 18,6x sur dix ans.
L'optimisme est néanmoins de mise, puisque le consensus attend une croissance de 8% des bénéfices des entreprises du S&P 500 sur la période allant de juillet à septembre, alors que la prévision était de 7,3% au tout début du trimestre, selon les données de FactSet.

Il s'agirait du neuvième trimestre de croissance bénéficiaire des sociétés américaines.
En Europe, les intervenants ont toutefois pu prendre connaissance ce matin de l'inflation en Allemagne. Celle-ci a atteint en septembre son rythme le plus élevé depuis le début de l'année, un phénomène qui témoigne de la persistance des pressions sur les prix au sein de la première économie d'Europe, selon des chiffres définitifs publiés mardi par l'Office fédéral de la statistique.

Concrètement, la hausse annuelle des prix à la consommation (CPI) a été confirmée à 2,4% au titre du mois dernier, tout comme a été validée leur hausse de 0,2% d'un mois sur l'autre, d'après les statistiques de Destatis.
Par ailleurs, toujours outre-Rhin, le moral des investisseurs et des analystes a continué de s'améliorer au mois d'octobre, mais à un rythme moins marqué que prévu, montre mardi l'enquête réalisée par l'institut d'études économiques ZEW.

Son indice a progressé à 39,3 ce mois-ci, signant un deuxième mois consécutif de hausse, après avoir déjà augmenté à 37,3 en septembre.Les économistes tablaient cependant sur une hausse plus prononcée, autour de 40.

Sur le compartiment obligataire, la journée est marquée par une nette embellie sur nos OAT alors que le risque de censure s'éloigne : le '10 ans' français se détend de -6 pts vers 3,4060% tandis que les Bunds allemands se détendent de seulement -2,5 pts à 2,605%.Voilà le 'spread' OAT/Bund revenu à 80 pts, comme avant la démission de François Bayrou ou celle de Michel Barnier.

L'euro gagne 0,3% face au billet vert, à 1,16 USD. La faiblesse du dollar permet à l'or de se distinguer avec un nouveau record absolu de 4179 USD.À Londres, le Brent lâche 2,3% à moins de 62 USD le baril.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, EDF annonce avoir rehaussé la fourchette de production nucléaire en France pour l'année 2025. Initialement comprise entre 350 et 370 TWh, elle est désormais estimée entre 365 et 375 TWh.
Publicis enregistre un revenu net du groupe de 3529 millions d'euros au 3e trimestre 2025, à comparer à 3423 millions d'euros au 3e trimestre 2024. La croissance organique s'élève à +5,7%. Sur une base publiée, le revenu net est en progression de +3,1%.

Michelin fait figure de lanterne rouge du CAC 40 après avoir annoncé hier soir une révision à la baisse de ses prévisions pour l'exercice 2025, dans un contexte de détérioration de l'environnement économique qui s'est notamment traduit par une dégradation plus forte que prévu de son activité en Amérique du Nord.

Enfin, la Commission européenne a infligé des amendes aux entreprises de mode Gucci, Chloé et Loewe pour avoir fixé les prix de revente, en violation des règles de concurrence de l'UE.

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