Paris: confirme son rebond, chute de 5% du pétrole
information fournie par Cercle Finance 16/06/2025 à 18:07
Les places boursières illustrent le concept de marchés qui 'grimpent le mur de l'angoisse' (Wall of Worry) ou plus classiquement, qui 'achètent au son Mais cette fois-ci, la différence non négligeable, c'est que les achats observés 'en temps de guerre' surviennent après une correction initiale -et parfois brutale- des marchés: rien de tel cette fois-ci puisque malgré l'actualité géopolitique chaotique de vendredi, les indices US n'avaient rien cédé sur la semaine (S&P500 et Nasdaq), et les places européennes avaient consolidé à contrecoeur.
Wall Street a réouvert en hausse ce lundi, sur des écarts de +1% à +1,5% (Nasdaq) qui n'évoluent plus depuis 90 minutes, alors que le conflit entre désormais dans son quatrième jour.
Les marchés obligataires ne reflètent en rien un 'risk-off' sur les indices boursiers, leur boussole reste d'ailleurs le 'VIX' qui se détend de -9%, sous les 19.
Les investisseurs se disent rassurés par le repli du pétrole qui perd 2$ (-4,5%) par rapport à la veille du weekend, vers 71,8$ à Londres (pour mémoire, le Brent avait atteint vendredi un plus haut au-delà de 78 dollars avec le déclenchement des hostilités) .
L'un des résumés les plus fidèles de l'état d'esprit général est bien résumé par les stratèges de Citi : 'Nous ne prenons rien de tout cela à la légère et espérons qu'une escalade pourra être évitée'.
Selon Danske bank : 'Le scénario le plus grave serait toutefois celui dans lequel l'Iran fermerait le détroit d'Hormuz à la circulation. Une telle attaque perturberait fortement les exportations de pétrole en provenance du Golfe, mais les conséquences seraient encore plus importantes pour le commerce mondial de GNL'.
'Nous pensons que le risque d'une mesure aussi extrême est faible, mais il ne doit pas être totalement écarté', conclut la banque.
Le retour de la confiance était palpable dès ce matin: la Bourse de Tokyo se reprenait de 1,4% lundi en fin de séance, tandis que l'indice CSI - qui regroupe les 300 principales valeurs des villes de Shanghaï et de Shenzhen - reculait lui de 0,1%.
Au milieu des turbulences déclenchées par les bruits de bottes au Moyen-Orient, les marchés pourraient néanmoins trouver quelques motifs d'espérer dans les grands rendez-vous économiques attendus dans la semaine.
Aux Etats-Unis, la réunion de la Fed mercredi ne devrait déboucher sur aucun changement de taux, mais pourrait permettre de faire le point sur la croissance et l'évolution de l'inflation, susceptible d'accélérer un assouplissement monétaire qui se fait toujours attendre.
Côté signaux 'faibles', l'activité manufacturière s'est dégradée pour un quatrième mois consécutif dans l'État de New York, selon la Fed locale, son indice de la conjoncture générale s'étant maintenu en terrain négatif et ayant même reculé de sept points à -16 en juin.
Après avoir dépassé zéro le mois dernier, l'indice des nouvelles commandes est tombé à -14,2 et celui des livraisons est descendu à environ zéro. L'indice de l'emploi a par contre augmenté de dix points à 4,7, son premier chiffre positif depuis janvier.
Après s'être montrées pessimistes en avril et mai, les entreprises sont redevenues optimistes en juin, s'attendant à une amélioration des conditions au cours des six prochains mois : l'indice des conditions générales futures des affaires a grimpé de 23 points à 21,2.
A l'agenda des prochains jours figurent également des données importantes sur la consommation américaine, avec les ventes au détail qui paraîtront demain.
En Europe, les chiffres des prix à la consommation en zone euro, prévus mercredi, permettront de se faire une idée sur le récent ralentissement de l'inflation observé ces derniers mois sur le Vieux Continent.
En attendant, les Bunds (-1,5Pt) et les OAT (-2,5Pts vers 3,231%) se détendent légèrement, et de façon encore moins marquée pour les T-Bonds US (-1,4Pt sur le '10 ans' vers 4,4100%).
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