(AOF) - Oracle est attendu en forte progression à Wall Street grâce à des perspectives favorables et des contrats avec Google et Microsoft. Au quatrième trimestre, clos fin mai, l'éditeur de logiciels professionnels a enregistré un bénéfice net en repli de 5% à 3,14 milliards de dollars, soit 1,11 par action. Le bénéfice ajusté par action est ressorti à 1,63 dollar, ressortant 2 cents sous le consensus. Les revenus ont augmenté de 3% à 14,29 milliards de dollars, à comparer avec un consensus de 14,6 milliards de dollars.
Les revenus cloud du groupe ont progressé de 20% à 5,3 milliards de dollars environ.
Le "RPO" pour Remaining Performance Obligations, une mesure du carnet de commandes d'Oracle, a atteint le niveau record de 98 milliards de dollars à la fin du trimestre, en progression de 44%.
Oracle prévoit que la croissance du chiffre d'affaires du premier trimestre sera de l'ordre de 5% à 7%. Le cloud est anticipé en croissance de 21% à 23%. Le bénéfice par action est prévu entre 1,33 et 1,37 dollar.
"Tout au long de l'exercice 2025, je m'attends à ce que le maintien d'une forte demande pour le cloud pousse les ventes et le RPO d'Oracle encore plus haut et se traduise par une croissance à deux chiffres des revenus au cours de cet exercice", a également déclaré la directrice financière, Safra Ada Catz lors de la conférence avec les analystes.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Editeurs de logiciels
Belle dynamique
Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer