Le fabricant de ChatGPT, OpenAI, envisage d'accorder des droits de vote spéciaux à son conseil d'administration afin de renforcer son pouvoir et de contrer des offres d'achat hostiles, d'après un article publié mardi par le Financial Times (FT).
Le géant américain de l'intelligence artificielle (IA), qui a un statut juridique d'association à but non lucratif, fait face à une offre publique d'achat non sollicitée d'Elon Musk.
Le dirigeant d'OpenAI Sam Altman et les membres du conseil d'administration étudient de nouvelles mesures de gouvernance alors que l'entreprise veut devenir une organisation à but lucratif, indique le FT, qui cite des personnes ayant une connaissance directe des discussions.
OpenAI n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire de Reuters.
Aucune décision ferme n'a été prise pour l'instant, mais une telle mesure pourrait aider OpenAI à bloquer de futures tentatives de rachat hostiles, y compris de la part d'Elon Musk, qui a cofondé l'entreprise avec Altman avant de la quitter.
Vendredi, OpenAI a rejeté une offre d'acquisition de 97,4 milliards de dollars (93,12 milliards d'euros) émanant d'un consortium dirigé par Elon Musk.
Le fabricant de ChatGPT a affirmé que la startup n'était pas à vendre.
S'ils sont mis en œuvre, les droits de vote spéciaux permettraient au conseil d'administration de l'organisation à but non lucratif de passer outre les principaux investisseurs, y compris Microsoft MSFT.O et SoftBank 9984.T , en lui octroyant le pouvoir de décision, selon le FT.
(Rédigé par Surbhi Misra à Bangalore, version française Florence Loève, édité par Blandine Hénault)
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