(AOF) - Oeneo a réalisé un chiffre d’affaires de 80,1 millions d’euros, en repli de 7,1% au quatrième trimestre 2023-2024. Son activité "bouchage" a enregistré un chiffre d'affaires stable à 64,4 millions d’euros. Elle a bénéficié " de la fin des ajustements des stocks de distribution et d’une reprise des ventes sur le haut de gamme ". L'activité " élevage " (tonneaux) a vu ses revenus reculer de 28% à 15,7 millions d’euros.
Cette évolution " tient compte de la correction de près de 2 millions d'euros de chiffre d'affaires (liée à l'internalisation de la distribution dans un pays) et de la baisse programmée de l'activité de " négoce bois " (impact de -0,7 million sur le trimestre) ".
Oeneo " clôture ainsi un exercice où le groupe a dû faire face au ralentissement des investissements des clients et aux ajustements des stocks chez la plupart des distributeurs dans un contexte marqué par la baisse de la consommation de vin au niveau mondial ".
Malgré ces éléments et la persistance des effets inflationnistes, la société spécialisée en tonnellerie et bouchage du vin prévoit de délivrer une marge opérationnelle courante proche de 14%, légèrement supérieure à celle du 1er semestre. Elle anticipait auparavant un taux annuel de marge opérationnelle courante identique à celui du premier semestre, soit à 13,1%.
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En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.
Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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