(AOF) - Oeneo a réalisé un chiffre d’affaires de 74,3 millions d’euros au premier trimestre de l’exercice 2024-2025, en repli de 3,1%. Le recul s’élève à 3,2% à taux de change constants. La division bouchage a enregistré chiffre d’affaires de 60,8 millions d’euros, en hausse de 6,8%. " Cette performance est portée par les ventes de bouchons de la gamme Diam en croissance à deux chiffres sur la période, notamment sur le haut de gamme ", a expliqué le spécialisé en tonnellerie et bouchage du vin.
Selon Oeneo, la division devrait confirmer son bon démarrage d'exercice au cours du prochain trimestre et s'attache également à conforter sa performance opérationnelle dans un contexte toujours exigeant.
L'activité Élevage (Tonneaux) a réalisé un chiffre d'affaires de 13,5 millions d'euros, en recul de 31,8% " dans une conjoncture peu favorable, marquée par une grande prudence des donneurs d'ordres face à un marché mondial du vin morose, accentué par une météorologie capricieuse et un climat économique incertain ".
La division reste prudente compte tenu de la faible visibilité actuelle. Elle " s'attache en priorité à poursuivre ses efforts de productivité afin d'optimiser sa marge opérationnelle courante ", a ajouté Oeneo.
" Ce début d'exercice est en ligne avec le plan de marche du groupe, visant à revenir progressivement vers une croissance globale sur l'ensemble de l'exercice 2024-2025 " a commenté Oeneo.
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En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.
Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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