DUBAÏ, 20 février (Reuters) - Une large majorité du Parlement iranien a posé dimanche des conditions à l'adhésion de Téhéran à l'accord nucléaire de 2015, notamment la garantie que les parties prenantes américaine et européennes ne se retireront pas d'un pacte renouvelé et n'enclencheront pas le mécanisme de sanctions dit "snap back", rapporte l'agence IRNA.
Dans une déclaration commune, 250 élus du Parlement - qui en compte 290 - conditionnent en outre l'assentiment de l'Iran à la levée de l'intégralité des sanctions américaines dans "un processus vérifiable".
Des pourparlers indirects entre Téhéran et Washington sont en cours à Vienne pour sauver l'accord de 2015 dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018 et dont l'Iran s'est depuis largement affranchi.
Des progrès "substantiels" ont été réalisés selon les parties occidentales. Chine, Russie, France, Allemagne et Royaume-Uni, encore membres de l'accord, participent aux discussions sous la supervision de l'Union européenne.
En échange de l'engagement de la République iranienne à ne pas mener d'activités nucléaires à des fins militaires, les sanctions à son encontre avaient été levées aux termes de l'accord de 2015.
Une clause permet toutefois à tout Etat signataire de saisir le Conseil de sécurité de l'Onu d'une plainte visant à réimposer - "snap back" - les sanctions en cas de "non-respect notable" de ses engagements de la part d'un autre participant.
(Bureau de Dubaï, version française Sophie Louet)
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