Novo Nordisk
NOVOb.CO a soumis jeudi une offre non sollicitée pour la société américaine de biotechnologie spécialisée les traitements contre l’obésité Metsera MTSR.O , surpassant une offre concurrente de Pfizer PFE.N .
Le laboratoire danois a proposé jusqu’à 8,5 milliards de dollars (7,29 milliards d'euros) pour acquérir Metsera, dont 6 milliards versés immédiatement et des paiements supplémentaires conditionnels, liés à l’atteinte d’étapes cliniques et réglementaires. L’offre de Pfizer s’élevait à 7,3 milliards de dollars, incluant également ce type de paiements.
Pfizer a déclaré dans un communiqué que l'offre de Novo Nordisk était "irréfléchie" et qu'elle nuirait à la concurrence sur le marché des médicaments contre l'obésité.
Cette décision marque un tournant pour Novo Nordisk, une semaine après l'éviction de la plupart des membres de son conseil d'administration, dans un contexte d'inquiétude sur le ralentissement du groupe face à la concurrence d’Eli Lilly
LLY.N .
Le marché mondial des médicaments contre l'obésité devrait atteindre 150 milliards de dollars d'ici le début des années 2030, grâce à l'adoption rapide des thérapies GLP-1 par des sociétés telles que Novo Nordisk et Lilly.
Novo a déclaré que l'accord avec Metsera lui permettrait de maximiser le potentiel du "portefeuille et des capacités complémentaires" de l'entreprise américaine.
Les deux prétendants ont inclus dans leurs offres des droits à valeur conditionnelle, offrant des paiements supplémentaires en fonction de l'atteinte d'étapes cliniques et réglementaires.
David Risinger, analyste chez Leerink Partners, estime que le portefeuille de Metsera pourrait générer plus de 5 milliards de dollars de ventes cumulées à son pic.
Le titre Metsera a augmenté de près de 100% depuis janvier de cette année, passant de 26,50 dollars par action le 31 janvier à 52,21 dollars mercredi.
Metsera apporte un portefeuille de traitements expérimentaux contre l’obésité, dont les principaux sont le MET-097i, un injectable GLP-1, et le MET-233i, qui imite l’hormone pancréatique amyline.
(Rédigé par Louise Breusch Rasmussen et Jacob Gronholt-Pedersen, version française Elena Smirnova, édité par Augustin Turpin)

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