(AOF) - Pour le broker spécialisé dans le pétrole, PVM, l’impact à moyen terme du renforcement des sanctions américaines contre le pétrole russe n'est pas clair. Il fait remarquer que les parties concernées disposent d'une période transitoire jusqu'au 12 mars et que si un accord mutuellement acceptable est conclu d'ici là, l'offre de pétrole russe pourrait ne pas être aussi affectée que ne le laisse supposer la hausse actuelle de l’or noir. Par ailleurs, toute pénurie notable pourrait être couverte par la capacité de réserve de l'Opep.
" Troisièmement, il faut faire face au sentiment de plus en plus pessimiste des investisseurs quant à la résurgence des pressions inflationnistes, comme en témoignent la chute des marchés obligataires et boursiers la semaine dernière et l'envolée du dollar après la publication d'excellentes données sur l'emploi aux États-Unis ajoute PVM.
Ce dernier poursuit : "Une augmentation supplémentaire et prolongée des prix du pétrole ne fera qu'exacerber cette pression et le réflexe politique conditionnel bien connu des États-Unis conduira probablement à un plafonnement de la hausse des prix".
À moins que les volumes d'exportation russes ne souffrent de manière perceptible, il pense au final que les effets des nouvelles sanctions seront de courte durée, non pas tant en termes de prix qu'en termes de temps.
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