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"Nobody has to provoke nobody", dit Macron à Jérusalem
information fournie par Reuters 22/01/2020 à 18:14

 (Actualisé avec déclarations Macron)
    par John Irish
    JERUSALEM, 22 janvier (Reuters) - "Nobody has to provoke
nobody" : vingt-quatre ans après le vif et célèbre échange
célèbre entre Jacques Chirac et les services de sécurité
israéliens, Emmanuel Macron s'est emporté mercredi contre les
forces de l'ordre de l'Etat hébreu dans la vieille ville de
Jérusalem, les appelant au calme et au respect des règles. 
    Au premier jour de sa visite en Israël, le chef de l'Etat
français s'est rendu, après des entretiens avec le président et
le chef du gouvernement israéliens, à la basilique Sainte-Anne,
propriété de la France, un passage obligé pour tous les
présidents français en déplacement dans la région. 
    Au moment d'y pénétrer, Emmanuel Macron a été poussé par les
forces de sécurité israéliennes qui tentaient d'y entrer à sa
suite et s'est brièvement emporté devant les objectifs des
caméras et des photographes. 
    "Je n'aime pas ce que vous avez fait devant moi, sortez",
a-t-il lancé en anglais, visiblement furieux. "Je suis désolé
mais tout le monde connaît les règles. Personne ne doit
provoquer personne, on se calme."
    "Vous avez fait un super boulot dans la ville (lors de sa
marche-NDLR), j'apprécie", a-t-il ajouté. Mais "respectez les
règles (...). C'est la France ici, je ne suis pas en danger."
    Cette scène n'est pas sans rappeler celle de 1996 lorsque
Jacques Chirac, alors président, avait sermonné des soldats
israéliens qui l'encadraient lors de sa visite de Jérusalem, en
lançant son célèbre "Do you want me to go back to my plane?"
("Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion?"). 
    Le défunt chef de l'Etat avait ensuite refusé d'entrer dans
Sainte-Anne en raison de la présence de soldats israéliens à
l'intérieur du site, expliquant refuser de voir "des gens armés
en territoire français" et avait attendu leur départ pour
pénétrer dans l'église. 
    S'exprimant un peu plus tard après s'être rendu au mur des
lamentations, haut lieu du judaïsme, Emmanuel Macron a expliqué
qu'il y avait eu "un moment d'énervement entre les équipes de
sécurité" et qu'il lui "revenait d'y mettre bon ordre en
réexpliquant quelles sont les règles".
    "La sécurité israélienne, qui a fait un travail formidable à
mes côtés dans les rues (de Jérusalem-NDLR), s'arrête aux portes
de Saint-Anne et c'est la sécurité française qui prend le
relais", a-t-il rappelé, précisant avoir "serré la main
chaleureusement" des membres des forces de sécurité et jugeant
la "parenthèse" refermée. 
    Interpellé sur le parallèle avec Jacques Chirac, le chef de
l'Etat, qui est également entré brièvement à l'intérieur du dôme
du Rocher, sur l'esplanade des Mosquées, a estimé que
"l'histoire" n'était "pas de même nature" et que "les conditions
générales" étaient différentes".

 (avec Marine Pennetier à Paris, édité par Henri-Pierre André)
 

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