(AOF) - Nike, dont le titre dégringole de près de 15% en avant-Bourse, a dégagé, au titre de son quatrième trimestre décalé, un bénéfice net en hausse de 45% sur un an, à 1,5 milliard de dollars, principalement grâce à une maîtrise de ses charges opérationnelles. Le bénéfice net s'affiche à 1,01 dollar, au-dessus des 83 cents anticipés par les analystes.
Pour la période de mars à mai, le chiffre d'affaires est ressorti à 12,6 milliards de dollars, en repli de 2% sur un an tandis que les ventes de sa plateforme de vente directe en ligne ont chuté de 10% sur un an.
Ce contexte "d'incertitude croissante quant à l'environnement économique" et des effets de change défavorables (liés au dollar fort) "nous ont amené à abaisser nos objectifs pour l'exercice 2024", a indiqué le directeur général, John Donahoe.
L'exercice 2025 "sera une année de transition" pour Nike, a prévenu le dirigeant.
Le groupe anticipe désormais un déclin de son chiffre d'affaires de 5% environ, avec une baisse plus marquée au premier semestre qu'au second.
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En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.
Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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