Huit millions d'abonnés ont été conquis par Netflix au cours du deuxième trimestre, pour atteindre un total de 277millions. Ce résultat, une nouvelle fois supérieur aux attentes du consensus, a permis au géant du streaming de voir son chiffre d'affaires s'établir à 9,56milliards de dollars. Son bénéfice net est, lui, ressorti à 2,15milliards. Deux chiffres, là aussi, supérieurs aux attentes.
Pour autant, les nouvelles inscriptions ne constituent plus la priorité du groupe, qui ne divulguera plus l'évolution trimestrielle de son nombre d'abonnés à compter de 2025. Deux mots-clés permettent de résumer sa nouvelle stratégie : la rétention et l'engagement. Netflix a jugé que ce dernier critère, qui correspond au temps passé par un client à regarder des contenus, «est la clé du succès» car il «est le meilleur indicateur pour mesurer le plaisir des utilisateurs».
Événements en direct
Netflix a vu le nombre d'abonnés exploser ces derniers trimestres, notamment grâce au durcissement de sa politique consistant à empêcher le partage de mots de passe entre utilisateurs, mais ce mécanisme joue de moins en moins, à en croire Ross Benes, du cabinet Emarketer. Le service «arrive à saturation sur certains marchés, donc le temps passé [àregarder des contenus] lui est plus favorable», explique-t-il. La concurrence à laquelle le géant américain fait face est de plus en plus féroce et va des plateformes payantes (Disney+, Amazon Prime Video, Max ou encore Apple TV+) aux services gratuits (réseaux sociaux et chaînes de télévision linéaire).
En juin, YouTube était ainsi, selon l'institut Nielsen, le premier service de streaming aux Etats-Unis, avec près de 10% des parts de marché de l'audiovisuel, Netflix arrivant en deuxième position, avec 8,4%. «Nous nous battons pour chaque seconde passée à visionner nos contenus», a martelé Ted Sarandos, codirecteur général du groupe.
Si des séries à succès (La Chronique des Bridgerton, Le Problème à trois corps, etc.) contribuent à une certaine domination de Netflix, cette dernière «montre des signes d'affaiblissement», a assuré Mike Proulx, vice-président de l'institut Forrester. Pour attirer un autre public et – surtout – des annonceurs, la société a fait le choix d'accélérer sur la diffusion d'événements en direct.
Vente partielle.Nous avions conseillé des ventes partielles en décembre2023. L'action a, depuis, poursuivi sa hausse, nous réitérons donc notre conseil.
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