Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Netanyahu formellement mis en examen pour corruption
information fournie par Reuters 28/01/2020 à 14:36

 (Actualisé avec mise en examen effective, réaction de Benny
Gantz)
    JERUSALEM, 28 janvier (Reuters) - Le Premier ministre
israélien Benjamin Netanyahu a été formellement mis en examen
pour corruption mardi, après avoir renoncé à sa demande
d'immunité parlementaire.
    Dans un communiqué publié sur Facebook, il explique avoir
voulu éviter que la procédure ne tourne au "cirque", mais sa
demande semblait vouée à l'échec, dans la mesure où il n'aurait
vraisemblablement pu réunir les suffrages nécessaires à la
Knesset. 
    "J'ai informé le président de la Knesset que je retirai ma
demande d'immunité", écrit le chef du gouvernement israélien,
qui se trouve à Washington, où l'administration américaine
s'apprête à dévoiler son plan de paix pour le Proche-Orient.
    Sa demande d'immunité avait entraîné la suspension de la
mise en examen, annoncée le 21 novembre, pour corruption, fraude
et abus de confiance dans trois affaires distinctes. C'est la
première fois qu'un chef de gouvernement israélien en exercice
est mis en examen.
    Benjamin Netanyahu, quatre fois Premier ministre depuis
1996, et son épouse Sara sont soupçonnés d'avoir accepté pour
265.000 dollars de cadeaux de la part du producteur hollywoodien
Arnon Milchan et du magnat australien James Packer.
    Le Premier ministre, qui briguera un nouveau mandat le 2
mars, est également soupçonné d'avoir tenté d'obtenir une
couverture plus clémente de la part du Yedioth Ahronoth en
proposant au propriétaire du plus grand journal israélien de
faire adopter une loi défavorable à un titre concurrent.
    Il nie toute malversation et parle d'une chasse aux
sorcières orchestrée par les médias et la gauche israélienne.
    Pour son adversaire centriste Benny Gantz, "les citoyens
israéliens ont désormais à choisir entre un Premier ministre à
leur service ou un Premier ministre accaparé par ses propres
affaires". 
    "Personne ne peut gouverner le pays tout en gérant trois
affaires judiciaires", ajoute-t-il sur Twitter. 

 (Stephen Farrell, version française Nicolas Delame et
jean-Philippe Lefief, édité par Sophie Louet)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.