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Multiplier par 100 les émissions négatives de CO2 d’ici 2050 pour atteindre la neutralité carbone
information fournie par ODDO BHF AM 19/07/2022 à 09:29

Flash info ODDO BHF Green Planet Juin 2022

Flash info ODDO BHF Green Planet Juin 2022

Pour ce nouveau Fund Insight (ex Flash Info) ODDO BHF Green Planet, nous nous intéressons aux solutions existantes et/ou en développement d'émissions négatives de CO2. Du GIEC(1) à l'AIE(2), tous les scénarios de neutralité carbone en 2050 (compatibles avec un réchauffement de 1,5°C) intègrent des émissions négatives, d'environ 3Gt en 2030 jusqu'à 10Gt en 2050(3). Rappelons que les émissions mondiales de CO2 s'élevaient à 36,4Gt en 2021, marginalement compensées par 0,1 Gt d'émissions négatives. Avec un besoin de retrait de CO2 multiplié par 100 d'ici 2050, l'objectif de neutralité carbone impose donc une forte accélération des investissements. De la préservation des puits de carbone naturels aux technologies de capture et de stockage, ces solutions de retrait de carbone ont vocation à croître au sein de notre univers d'investissement thématique Green Planet.

3 solutions complémentaires de retrait de carbone

L'objectif de neutralité carbone ne pourra être atteint sans recours aux techniques d'émissions négatives. En effet, malgré tous les efforts d'atténuation, certains secteurs d'activités tels que les transports longue distance, la métallurgie ou bien encore l'industrie du ciment occasionneront toujours des émissions de CO2 résiduelles qu'il conviendra de compenser.

Le retrait de carbone consiste à le capter puis à le stocker durablement dans des « réservoirs » géologiques, terrestres ou océaniques. Plusieurs méthodes existent déjà mais présentent des degrés de maturité, de permanence du stockage, de coûts ou bien encore d'impact et de risques sur les écosystèmes naturels qui sont très variables.

On distingue actuellement trois solutions techniquement ou technologiquement viables de retrait de carbone :

Les solutions naturelles , principalement le boisement, le reboisement ou l'optimisation de la capacité de stockage des terres agricoles. Simple à mettre en œuvre, ces solutions présentent une durée de stockage limitée à une centaine d'années. Leur potentiel de retrait annuel de CO2 serait de 2 à 4Gt d'ici 2050.

La production de biomasse avec captage et stockage du carbone (BECCS) (4) , technologie récente consistant à extraire la bioénergie de la biomasse, puis à capturer et à stocker le carbone plutôt que de le rejeter dans l'atmosphère. La technologie BECCS permet ainsi de produire de l'énergie tout en générant des émissions négatives de CO2.  Plus intéressante en termes de permanence du stockage (jusqu'à 10 000 ans dans des réservoirs géologiques), cette solution technologique pourrait également permettre d'éviter annuellement de 2 à 4 Gt d'émissions de CO2 d'ici 2050.

La capture directe dans l'air (DAC) (5) , consistant à retirer du carbone directement dans l'atmosphère. Il existe aujourd'hui deux technologies, la capture « solide » (basée sur des absorbants solides) et la capture « liquide » (reposant sur des boucles chimiques mettant en contact l'air capté avec une solution basique aqueuse type hydroxyde de potassium ayant pour effet de retirer le CO2). Ces technologies offrent un potentiel de retrait de carbone de l'ordre de 4Gt par an à horizon 2050, mais à un coût estimé deux fois supérieur à celui de la technologie BECCS.

Notre exposition aux technologies d'émissions négatives de CO2

Les technologies de retrait ou d'émissions négatives de CO2 (hors solutions naturelles) n'en sont qu'au début de leur développement et peu d'acteurs cotés sont positionnés sur ce marché indispensable à l'atteinte de l'objectif de neutralité carbone en 2050.

Grâce à notre processus d'investissement innovant, nous sommes aujourd'hui positionnés sur DRAX,  société britannique de 3,3 Md$ de capitalisation, dont l'activité principale est la génération et la vente d'électricité à partir de la biomasse. La société DRAX est pionnière dans le développement de la technologie BECCS depuis 2019 et les premières études pilotes, et prévoit la mise en service d'une première unité de production en 2027.

(1) Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat | (2) Agence Internationale de l'Energie | (3) Estimations moyennes du GIEC dans son scénario 1,5°C | (4) BECCS = Bio Energy with Carbon Capture & Storage | (5) DAC = Direct Air Capture.

Consulter l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous.


Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Aucune des entreprises susmentionnées ne constitue une recommandation d'investissement.

6 commentaires

  • 20 juillet 19:36

    Aucun scientifique n'a dit que c'était en ce moment la période la plus chaude jamais connue sur la terre alors arrêtez d'extrapoler ,svp.


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