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Moody's juge les asset managers européens en capacité de résister à un Brexit dur
information fournie par Newsmanagers 15/04/2019 à 19:00

(NEWSManagers.com) - Standard Life Aberdeen, Janus Henderson, Fidelity International,

BlackRock, Invesco, Mondrian et Investcorp sont parmi les sociétés dont

la notation de crédit pourrait être affectée par l'absence d'accord

entre le Royaume-Uni et l'Union européenne dans le cadre du Brexit, indiquait récemment l'agence Moody's. Dans une note de recherche, l'agence américaine estime ainsi que, de façon générale, les

sociétés de gestion devraient bien résister face à un éventuel " no-deal"

mais certaines seront touchées plus que d'autres. Elle rappelle

qu'après le vote britannique de mai 2016, certains fonds immobiliers du

pays avaient dû être fermés face à des demandes de retraits d'argent

trop importants de la part des clients. En ayant tiré des leçons, les

gestionnaires ont depuis augmenté les liquidités en prévision de

nouvelles sorties d'argent.

A plus long terme toutefois, il existe un risque de divergence des

réglementations entre le Royaume-Uni et l'UE, ce qui pourrait résulter

en de plus profonds changements dans la façon dont les assets managers

pilotent leur activité. Un " no-deal" provoquerait aussi des incertitudes

quant au statut des salariés de l'UE travaillant au Royaume-Uni et

inversement. Surtout les sociétés basées au Royaume-Uni devraient avoir

plus de difficultés à recruter des salariés aux profils internationaux.

Les assets managers les plus touchés seront aussi ceux qui

travaillent avec des clients issus des deux zones. Moody's rappelle que

les sociétés de gestion basées au Royaume-Uni qui utilisent Londres

comme une base européenne, gèrent près de 22% des 77.000 milliards de

livres d'actifs gérés pour le compte de clients d'Europe continentale.

Nombre d'entre elles se sont organisées pour localiser des activités

dans le reste de l'Union européenne, mais cet exercice a engendré des

coûts supplémentaires que Moody's évaluent à environ 0,1% à 0,6% des

dépenses d'exploitation (notamment en contrôle de risques et nombre de

salariés nécessaires pour obtenir les autorisations requises). L'agence

rappelle aussi les accords conclus entre les régulateurs du Royaume-Uni

et de l'UE, notamment celui de février 2019 entre la FCA et l'Esma qui

préserve les règles de délégation en cas de Brexit dur. Des éléments que

Moody's juge rassurants.

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