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Michele Garufi : «La Bourse de New York reste une ambition pour Nicox»
information fournie par Biotech Finances 12/02/2019 à 19:10

Michele Garufi, dirigeant de Nicox. (crédit : Nicox)

Michele Garufi, dirigeant de Nicox. (crédit : Nicox)

Si le report de son projet d'introduction en bourse sur le Nasdaq avait plombé son cours de Bourse l'automne dernier, la biotech niçoise a, depuis, retrouvé de l'allant. Depuis fin décembre, la société a avancé sur tous les fronts. Coté développement clinique, elle a annoncé le franchissement du seuil de 50% de patients recrutés dans l'essai de phase II en cours avec son projet phare NCX470 dans le glaucome, ainsi que l'obtention du feu vert des autorités américaines pour le lancement d'une étude clinique avec NCX 4251 aux États-Unis. Sur le plan financier (accord avec Kreos Capital, accélération de la croissance de Vyzulta) comme sur celui des partenariats (accord de licence avec Ocumension), Nicox a donné des gages à ses actionnaires. Mais l'actualité promet d'être encore chargée cette année pour la biotech, spécialisée en ophtalmologie. Stratégie, enjeux et points d'inflexion boursière, Michele Garufi, PDG et cofondateur, répond à nos questions.

En 2010, vous aviez concédé à Bausch + Lomb une licence mondiale pour Vyzulta, aujourd'hui votre produit le plus avancé. Quelle est votre stratégie pour NCX 470 ?
Michele Garufi : En 2009, Vyzulta n'était pas notre candidat-médicament stratégique et l'ophtalmologie n'était pas notre aire thérapeutique prioritaire. La période 2010-2012 a marqué un tournant dans notre stratégie et aujourd'hui NCX 470 est clairement notre principal atout. Pour que Nicox devienne une société pharmaceutique intégrée, nous devons conserver les droits commerciaux futurs pour NCX 470 aux États-Unis et en Europe. En revanche, nous trouverons des partenaires pour d'autres marchés importants, sur lesquels nous n'avons pas les moyens de nous implanter directement mais où le potentiel commercial est très significatif. C'est le sens de l'accord de licence exclusif que nous avons conclu avec Ocumension Therapeutics pour le développement et la commercialisation de NCX 470 sur le marché chinois.

Quelle stratégie adopterez-vous avec les autres produits de votre portefeuille de développement ?
Michele Garufi : NCX 4251, un candidat-médicament pour le traitement de la blépharite qui doit entrer en clinique début 2019, devra aussi rester entre nos mains, au moins sur le marché américain où son potentiel est majeur. Nous l'estimons en effet entre 100 à 200M$ de chiffre d'affaires annuel. Nous devrions par ailleurs présenter, courant 2019, des données précliniques pour un nouveau produit qui pourrait être stratégique pour Nicox. En revanche, Zerviate (traitement du prurit oculaire d'origine allergique), qui est une reformulation de la cétirizine, et NCX 4280 (congestion oculaire matinale), qui s'adresse au marché des médicaments sans prescription, sont hors de notre axe prioritaire. Ils font d'ores et déjà l'objet de licences commerciales, avec Eyevance et Ora respectivement.

Fin octobre dernier, vous avez renoncé à entamer une procédure d'introduction au Nasdaq ? Une cotation à la bourse de New-York est-elle toujours une ambition pour vous ?
Michele Garufi : Les conditions de marché étaient en effet trop difficiles à ce moment-là. Mais nous continuons de surveiller les conditions d'une éventuelle entrée sur le Nasdaq car je crois que sur ce marché notre pipeline et nos perspectives pourront être mieux valorisées qu'aujourd'hui. Une cotation à la bourse de New-York reste donc une ambition pour nous, mais pas à n'importe quel prix. D'autant que nous n'avons pas de besoins financiers sur les douze prochains mois. En effet, nous percevons des redevances sur les ventes de Vyzulta (440K$ au 3ème trimestre) et nous estimons que ces versements devraient fortement progresser en 2019 à mesure que les assureurs gouvernementaux (Medicare et Medicaid) commenceront à référencer et rembourser le produit aux États-Unis. Nous avons également une ligne de crédit de 20M€, contractée auprès de Kreos Capital, dont nous avons exercé un premier tirage de 8M€. Enfin, nous devrions être en mesure cette année de signer de nouveaux accords de licence pour Zerviate.

Biotech Finances - «Biotech Finances est un média spécialisé sur l'écosystème francophone des biotechs et des medtechs»

Le pipeline de Nicox. (crédit : Biotech Finances)

Le pipeline de Nicox. (crédit : Biotech Finances)

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2 commentaires

  • 28 février 09:11

    j.sallio, Naproxinod, tout arrêté en 2010.


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