
Benjamin Louvet, gérant matières premières chez Ofi Asset Management. (© DR)
Après avoir été l’une des stars du début 2016, avec une appréciation de ses cours de près de 30% en quelques mois, l’or est aujourd’hui à la limite du «bear market», en recul de 18% (au 15/12/2016) par rapport à ses plus-hauts de juillet.
La violence de la correction surprend. Alors que les échéances politiques et financières tant redoutées (Brexit, élection américaine, référendum italien et hausse des taux aux Etats-Unis) se sont toutes matérialisées, les valeurs refuges traditionnelles n’en ont pas profité.
De l’argent gratuit à l'argent… pas cherPourquoi ? D’abord parce que les marchés semblent avoir acté un élément important. Le niveau des taux d’intérêt rend à présent la poursuite de leur baisse peu probable. Qui plus est, la remontée des prix du pétrole et son effet mécanique sur l’inflation laisse davantage de marge de manœuvre à la Fed pour remonter ses taux.
Et s’ils ont compris que les banques centrales seraient encore là pour longtemps, ils semblent avoir entériné le fait que l’on est passé d’un monde d’argent gratuit à un monde… d’argent pas cher.
Dans le même temps, l’accession au pouvoir de Donald Trump a laissé espérer un regain d’activité économique outre-Atlantique dans les prochaines années. Par ailleurs, les mesures fiscales comme le «repatriation Act» qui permet une amnistie fiscale aux entreprises qui rapatrient leur argent
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