Une boutique Louis Vuitton, à Moscou. (© LVMH)
Il y a quelques semaines, le groupe horloger Patek Philippe annonçait des baisses de prix pour certains de ses modèles vendus à Hong Kong, rompant ainsi avec une stratégie séculaire de hausse de prix en Asie. Quelques jours plus tôt, le PDG de Swatch, Nicolas Hayek, qualifiait la décision de la Banque nationale Suisse (décorrélation du franc suisse à l’euro) de «tsunami» pour l’industrie horlogère suisse, compte tenu du renchérissement induit des prix de revient. Le secteur du luxe est-il sous pression, en train de changer de paradigme et de perdre son «pricing power» et sa dynamique qui, jusqu’à présent, garantissaient une prime quasi récurrente de valorisation ?
Une zone Asie fortement pénalisée par une situation difficile à Hong Kong et MacauLes récentes publications sur l’activité des groupes de luxe ont montré un très net ralentissement des ventes à Hong Kong et Macao depuis juin 2014, conséquences directes des récents évènements politiques et de la lutte contre la corruption. Si Hong Kong représente approximativement 10% de la demande des produits de luxe, la ville est incontestablement une des zones les plus profitables pour cette industrie.
Le marché s’est également inquiété du ralentissement de la croissance des ventes, constaté sur le marché plus étendu de la Grande Chine, qui est aussi la conséquence d’une demande locale
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