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Les risques baissiers sur la parité entre l’euro et le dollar américain sont justifiés
information fournie par Amundi 11/07/2022 à 15:10

L'hebdo des marchés d'Amundi

L'hebdo des marchés d'Amundi

Inflation, politiques des banques centrales, prévisions de croissance… ce qu'il faut retenir de l'actualité cette semaine.

Le ralentissement de la croissance mondiale et la diminution de l'appétit pour le risque constituent de solides soutiens pour le dollar américain, dont la tendance est à la hausse face à la plupart des devises du G10 en 2022. La parité avec l'euro se rapproche à grands pas et nous continuons de considérer que cette évolution est en phase avec le choc cyclique à venir.

En effet, lorsque l'économie mondiale ralentit et se dirige vers une récession, la demande d'actifs sûrs bondit et le dollar se renforce jusqu'à ce que la Réserve fédérale (Fed) cède et adopte un ton accommodant. En d'autres termes, la Banque centrale américaine est le seul déclencheur permettant de provoquer une inversion de la tendance du dollar quand l'économie mondiale entre en récession.
De fait, en août 2020, en pleine crise du Covid, le régime de « cible d'inflation moyenne » annoncé par la Fed à Jackson Hole fut le principal catalyseur justifiant le positionnement court sur le dollar américain.

Un tel scénario nous semble peu probable à court terme (mais devrait se concrétiser sur notre horizon de prévision) et nous continuons d'anticiper une asymétrie négative pour la paire euro/dollar au second semestre 2022.

Au vu des risques pesant sur le contexte mondial (ralentissement de la croissance et risque de hausse de l'inflation), nous considérons que la prime du dollar par rapport à sa juste valeur n'intègre pas entièrement un tel choc cyclique.

Les modèles standards de parité de pouvoir d'achat, qui se basent sur le différentiel d'indice des prix à la consommation (IPC) pour déterminer les taux de change d'équilibre, semblent sous-estimer la nature du pic d'inflation en cours, ce qui pourrait augurer un potentiel de rebond limité. Si l'on tient compte de la productivité (en utilisant les différentiels entre les indice des prix à la consommation et à la production), la paire euro/dollar se révèle bien plus chère que ce que l'on pourrait croire.
Nous voyons la paire euro/dollar flirter avec la parité à la fin de l'année, avec un risque de baisse jusqu'à 0,94 à plus court terme.

Consulter l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous.

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