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Les principaux départs au sein de l'administration Trump
information fournie par Reuters 08/04/2019 à 04:23

 (.)
    WASHINGTON, 8 avril (Reuters) - La secrétaire du département
américain de la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen a
démissionné dimanche, alors que l'afflux de migrants à la
frontière avec le Mexique suscite la colère grandissante de
Donald Trump. 
    Un responsable de l'administration Trump a précisé que le
président avait réclamé la démission de Nielsen et qu'elle
l'avait donnée. 
    L'actuel commissaire aux Douanes et à la Protection des
frontières américaines, Kevin McAleenan, va occuper le poste de
secrétaire par intérim à la Sécurité intérieure, dit le
président américain dans un tweet. 
    Liste, partielle et chronologique, des principales
personnalités ayant quitté l'administration américaine, limogées
ou de leur plein gré, depuis l'investiture de Donald Trump en
janvier 2017.
    
    2017
    
    SALLY YATES 
    Alors ministre de la Justice par intérim, elle est limogée
le 30 janvier par Trump pour avoir invité le personnel du
département de la Justice à ne pas mettre en oeuvre le décret
présidentiel sur une limitation de l'immigration.  
    
    MICHAEL FLYNN 
    Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche
démissionne le 13 février après la révélation de ses entretiens
avec l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis avant l'entrée en
fonctions de Trump. Au cours de ces entretiens, Flynn aurait
abordé la question des sanctions américaines contre la Russie et
il aurait ensuite dissimulé le contenu de ces conversations au
vice-président Mike Pence.  

    JAMES COMEY 
    Le directeur du FBI dirigeait une enquête sur une éventuelle
collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la
Russie destinée à peser sur le résultat de la présidentielle du
8 novembre. Trump le limoge le 9 mai.  
    
    SEAN SPICER
    Le porte-parole de la Maison blanche démissionne le 21
juillet après la nomination d'Anthony Scaramucci au poste de
directeur de la communication.  

    REINCE PRIEBUS 
    L'ancien président du comité national du Parti républicain
est limogé le 28 juillet de son poste de secrétaire général de
la Maison blanche et remplacé par John Kelly. Un proche de Trump
confie que le président a perdu confiance en lui en raison de
l'échec de plusieurs projets législatifs majeurs au Congrès,
pourtant contrôlé par les républicains.  

    ANTHONY SCARAMUCCI 
    Trump limoge le 31 juillet son directeur de la communication
dix jours seulement après sa nomination en raison de propos
obscènes à l'égard d'autres responsables de la Maison blanche
retranscrits par un journaliste du New Yorker.  

    CONSEIL DES INDUSTRIELS 
    ET FORUM DE STRATÉGIE ET DE POLITIQUE
    En pleine polémique sur la réponse de Trump aux violences de
Charlottesville, en Virginie, où une contre-manifestante a été
tuée par un militant suprémaciste en marge d'un rassemblement de
l'extrême droite, une vague de démissions touchent ces deux
commissions consultatives formées de chefs d'entreprises,
choqués par les déclarations du président. Trump préfère couper
court à l'expérience et annonce le 16 août la dissolution de ces
deux instances.  
    
    STEVE BANNON 
    Trump limoge le 18 août son conseiller stratégique, l'un des
architectes de sa victoire à l'élection présidentielle et
promoteur au sein de la Maison blanche d'une vision
protectionniste et nationaliste.  

    CARL ICAHN 
    Le milliardaire annonce le 18 août qu'il renonce à ses
fonctions de conseiller spécial de Trump face aux critiques
voulant que ses avis en matière de régulation puissent
bénéficier à ses propres affaires.  
    
    SEBASTIAN GORKA
    Cet autre conseiller de Trump était un proche de la ligne
nationaliste dure de Steve Bannon. Le 25 août, la Maison blanche
annonce qu'il ne travaille plus pour le président.  
    
    TOM PRICE
    La démission du secrétaire à la Santé et aux Services
sociaux, mis en cause dans une affaire de déplacements en avions
privés, est annoncée le 29 septembre par la Maison blanche. Sa
position était également fragilisée par les échecs à répétition
des tentatives d'abrogation de l'Obamacare, la loi sur
l'assurance maladie promulguée en 2010 par Barack Obama dont il
était pourtant un opposant déterminé.  
    
    2018
    
    ANDREW McCABE
    Agé de 49 ans, le directeur adjoint du FBI, en butte à des
critiques de Trump et d'autres républicains, présente sa
démission le 29 janvier, à quelques semaines seulement de
l'expiration de son mandat. Dans les mois précédant son départ,
Trump en avait fait la cible de certains de ses tweets dans
lesquels il lui reprochait sa proximité avec Hillary Clinton.
 
    
    ROB PORTER
    Le secrétaire du personnel de la Maison blanche, accusé de
violences conjugales par ses deux ex-épouses, est poussé vers la
sortie le 7 février.  
    
    HOPE HICKS
    La Maison blanche annonce le 28 février le départ de la
directrice de la communication de la présidence. Ancienne
conseillère ponctuelle d'Ivanka Trump, la fille du président,
Hope Hicks, 29 ans, avait été l'une des premières personnes
recrutées par le républicain pour sa campagne présidentielle de
2016. Elle avait pris ses fonctions en septembre, après le
passage éclair d'Anthony Scaramucci. Hope Hicks avait notamment
cherché à défendre Rob Porter, avec lequel elle avait une
liaison.  
    
    GARY COHN
    Le conseiller économique de la Maison blanche présente sa
démission le 7 mars après n'avoir pu dissuader Trump de revoir
son projet de taxes sur les importations américaines d'acier et
d'aluminium. Ancien banquier de Goldman Sachs, Gary Cohn, qui
fut l'un des principaux artisans de la réforme fiscale adoptée
en décembre dernier, s'opposait aux partisans du protectionnisme
au sein du gouvernement fédéral américain.  
    
    REX TILLERSON
    Le secrétaire d'Etat et ancien PDG de la compagnie
pétrolière Exxon Mobil est écarté le 13 mars et remplacé par le
directeur de la CIA Mike Pompeo. Gina Haspel, directrice
adjointe de la CIA, est nommée à la tête de l'Agence centrale de
renseignement. 
    L'hypothèse d'une mise à l'écart de Tillerson et de son
remplacement par Pompeo avait déjà été évoquée par le New York
Times en novembre. Elle avait à l'époque été démentie par la
Maison blanche et Trump avait qualifié l'information de "fake
news". Les relations entre Trump et son désormais ex-chef de la
diplomatie, qui ont maintes fois affiché leurs divergences,
notamment sur la Corée du Nord et l'Iran, ou encore sur la
Russie, n'ont jamais été au beau fixe.  
    
    H.R. McMASTER
    Moins d'une semaine après avoir renvoyé son chef de la
diplomatie, Trump annonce le 22 mars sur Twitter le limogeage de
son conseiller à la sécurité nationale, Herbert Raymond
McMaster, et son remplacement par John Bolton, partisan d'une
ligne diplomatique dure à l'encontre de l'Iran et de la Corée du
Nord.
    Âgé de 69 ans, John Bolton, qui a notamment occupé le poste
d'ambassadeur aux Nations unies sous George W. Bush, est une
personnalité clivante dans les cercles diplomatiques de
Washington. 
    Après l'éphémère Michael Flynn, contraint à la démission
moins de quatre semaines après l'investiture de Trump, et H.R.
McMaster, il est le troisième conseiller à la sécurité nationale
désigné par le président américain en l'espace de 14 mois.
 
    
    DAVID SHULKIN
    Donald Trump annonce sur Twitter le 28 mars qu'il va se
séparer du secrétaire américain aux Anciens combattants, pour le
remplacer par Ronny Jackson, son médecin personnel.
    Jackson, amiral de la Marine, a commencé à travailler à la
Maison blanche sous l'administration de George W. Bush, dont il
a aussi été le médecin personnel.
    Shulkin s'était attiré des critiques après un rapport de
l'inspection générale du département des Anciens combattants qui
établissait que son secrétaire de cabinet avait fait de fausses
déclarations afin que des frais de voyages de l'épouse de
Shulkin soient payés par le gouvernement.
    
    JEFF PON 
    Confirmé en mars 2018 à la tête de l'Office of Personnel
Management (OPM), une agence qui supervise la fonction publique
du gouvernement fédéral américain, Jeff Pon annonce sa démission
surprise le 5 octobre.
    Aucune précision n'a été donnée par la Maison blanche sur la
raison de la démission et Jeff Pon n'a pu être contacté.
    Donald Trump a chargé Margaret Weichert d'assurer l'intérim
à la tête de l'OPM, a annoncé la Maison blanche. Weichert
conservera parallèlement sa fonction de directrice adjointe du
Bureau de la gestion et du budget (OMB).
    
    NIKKI HALEY
    Ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies depuis
janvier 2017, au tout début du mandat de Trump, Nikki Haley 
remet sa démission au président, qui l'accepte le 9 octobre.
    S'exprimant devant des journalistes dans le Bureau ovale de
la Maison blanche, avec à ses côtés Nikki Haley, le président
précise qu'elle l'avait informé il y a six mois qu'elle voulait
quitter son poste. Il a souhaité qu'elle revienne un jour aux
responsabilités dans une autre fonction.
    L'ancienne gouverneure de Caroline du Sud a déclaré pour sa
part qu'elle ferait campagne pour la réélection de Trump en
2020.  

    JEFF SESSIONS
    Membre de l'aile conservatrice du Parti républicain,
ministre de la Justice depuis le début de la présidence Trump,
il fut aussi l'un des principaux soutiens de l'homme d'affaires
lorsqu'il a fait part de sa volonté d'obtenir l'investiture
républicaine pour l'élection présidentielle de 2016.
    Donald Trump l'a pourtant visé à de multiples reprises,
usant parfois d'un vocabulaire particulièrement brutal, lui
reprochant de ne pas en faire suffisamment pour que cesse
l'enquête conduite par le procureur spécial Robert Mueller sur
l'ingérence présumée de la Russie dans la campagne de 2016.
    Dans un courrier dont la teneur a été rendue publique, Jeff
Sessions dit avoir quitté ses fonctions à la demande du
président.  
    Donald Trump a annoncé son remplacement par Matthew
Whitaker, ancien directeur de cabinet de Jeff Sessions.
    
    JOHN KELLY 
    Ancien général du Corps des marines âgé de 68 ans, John
Kelly avait été appelé à la Maison blanche à l'été 2017. Au
début de son mandat, le président Trump lui avait confié le
département de la Sécurité intérieure.
    Son arrivée à la Maison blanche, où il avait succédé à
Reince Priebus, était censée stabiliser le fonctionnement décrit
comme chaotique de l'administration présidentielle.
    L'annonce faite par Donald Trump le 8 décembre met fin à
plusieurs semaines de rumeurs sur le départ de John Kelly.
    Les relations houleuses qu'il avait ces derniers temps avec
le président sont illustrées dans le livre du journaliste du
Washington Post Bob Woodward, paru en septembre: "Peur - Trump à
la Maison blanche".
    Dans ce livre, Kelly est présenté comme l'un des
responsables qui mettent en doute les capacités de Donald Trump,
dont il aurait dit qu'il était "un idiot", un "déséquilibré".
    
    JAMES MATTIS
    Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a remis
sa démission à Donald Trump le 20 décembre, au lendemain par
l'annonce du chef de la Maison blanche du retrait des forces
américaines de Syrie - un énième point de désaccord entre les
deux hommes.
    Dans sa lettre de démission, le chef du Pentagone a expliqué
qu'il préférait laisser la place à un secrétaire à la Défense
qui partagera davantage la vision du chef de la Maison blanche.
    Dans une critique à peine voilée envers Donald Trump, il dit
sa conviction que "les Etats-Unis doivent conserver des
alliances fortes et respecter leurs alliés".      
    
    KIRSTJEN NIELSEN
     La secrétaire du département américain de la Sécurité
intérieure, Kirstjen Nielsen a démissionné dimanche, alors que
l'afflux de migrants à la frontière avec le Mexique suscite la
colère grandissante de Donald Trump. 
    Dans sa lettre de démission, Kirstjen Nielsen appelle le
Congrès et la justice à faire plus, alors qu'ils se sont opposés
à plusieurs initiatives de l'administration Trump à l'instar de
ses efforts pour limiter l'immigration en provenance de pays
musulmans ou la construction d'un mur à la frontière. 
    "J'espère que le prochain secrétaire aura l'appui du Congrès
et des tribunaux pour rectifier les lois qui ont entravé notre
capacité à sécuriser pleinement les frontière américaines et qui
ont contribué à la dissonance dans le discours de notre pays",
écrit-elle. 
    
    
    

 (Rédaction de Washington
Bertrand Boucey, Jean-Stéphane Brosse, Henri-Pierre André,
Nicolas Delame et Arthur Connan pour le service français)
 

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