Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les pourparlers nucléaires iraniens proches d'un accord, dit Londres
information fournie par Reuters04/03/2022 à 19:48

(Actualisé avec déclarations russes, Borrell)

par Francois Murphy et Parisa Hafezi

VIENNE, 4 mars (Reuters) - Les pourparlers indirects entre l'Iran et les Etats-Unis sur la sauvegarde de l'accord de 2015 encadrant les activités nucléaires de Téhéran sont près d'aboutir à un accord, a déclaré vendredi la négociatrice britannique.

"Nous sommes proches. Les négociateurs du E3 quittent brièvement Vienne pour informer les ministres de l'état des discussions. Prêts à revenir rapidement", a écrit sur Twitter Stephanie Al-Qaq en parlant également de ses homologues français et allemand impliqués dans les négociations.

Le départ des diplomates européens pour leurs capitales respectives pourrait accroître la possibilité d'une rencontre directe entre les Etats-Unis et l'Iran même si aucun projet de ce type n'est à l'ordre du jour, selon des sources diplomatiques.

"A ma connaissance, les Iraniens ne sont pas prêts à des discussions directes", a déclaré le négociateur russe Mikhaïl Oulianov à des journalistes. "Nous aurons peut-être un accord en milieu de semaine prochaine. Nous parlons des derniers efforts avant de franchir la ligne d'arrivée."

Le Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a quant à lui dit espérer qu'un accord puisse être trouvé ce week-end.

Le chef de la délégation iranienne, Ali Bagheri Kani, reste quant à lui dans la capitale autrichienne, ont déclaré responsables européens et iraniens.

Les négociations indirectes en vue d'un retour des Etats-Unis dans le Plan d'action global commun - nom officiel de l'accord de Vienne de juillet 2015 -, que Donald Trump avait dénoncé en 2018, et du plein respect par l'Iran de ses engagements en échange de la levée de sanctions internationales ont débuté en avril dernier.

La Russie et la Chine, également signataires du PAGC avec les Européens, participent aux pourparlers. Le négociateur russe a dit jeudi qu'il ne voyait pas les discussions échouer désormais et qu'une réunion ministérielle - d'ordinaire nécessaire pour entériner un accord - aurait probablement lieu. Il n'a pas su dire quand, entre samedi, dimanche ou lundi.

Une question qui semble toujours en suspens est celle des traces d'uranium découvertes par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur des sites anciens que l'Iran n'a jamais déclarés et pour lesquels l'AIEA demande une explication satisfaisante.

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, se rendra samedi à Téhéran dans l'espoir de conclure un accord sur une procédure permettant de mettre un terme aux investigations, ce qui selon les diplomates lèverait un obstacle en vue d'un accord plus large.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, a lui aussi laissé entendre qu'un accord pourrait être proche mais souligné que la "hâte" manifestée par les Occidentaux pour aboutir "ne pouvait empêcher le respect des lignes rouges de l'Iran".

"Notre délégation continuera à travailler dur pour aboutir à un accord bon et définitif", a-t-il dit par téléphone à Josep Borrell, selon les médias iraniens.

(Avec John Irish à Paris, Arshad Mohammed aux Etats-Unis; rédigé par Jean-Stéphane Brosse)

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.