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Les marchés rechutent avec le pétrole et l'industrie lourde
information fournie par Boursorama 24/02/2016 à 14:21

Après le beau rebond des dernières séances, les indices européens consolident sur fond de nouvelle rechute du pétrole.

Après le beau rebond des dernières séances, les indices européens consolident sur fond de nouvelle rechute du pétrole.

Mercredi 24 février, les marchés européens ont creusé leurs pertes en matinée, après une séance déjà baissière la veille. Pas de nouveauté en-dehors des espoirs déçus sur le pétrole, dans un marché toujours volatil ayant connu un fort rebond au cours de la semaine passée.

Les marchés européens étaient de nouveau rattrapés par leurs vieux démons mercredi. Le CAC40 perdait 2,01% à 14h, tout comme le FTSE 100 britannique (-1,36%) et le Dax allemand (-2,34%). En Europe du Sud, le mouvement était un peu plus accentué, avec une baisse de 2,56% de l'Ibex 35 espagnol et de 3,59% de l'Athex grec.

En matinée, les marchés asiatiques n'avaient pas donné de direction claire. Le Nikkei japonais a perdu 0,85%, mais l'indice de la bourse de Shanghai, toujours surveillée du coin de l'œil malgré ses variations erratiques et souvent peu significatives, a gagné 0,88% en se rapprochant des 3.000 points qui constituent un repère sur cet indice.

Le pétrole poursuit sa rechute de la veille

La baisse du jour s'explique en partie par les espoirs déçus relatifs aux cours du pétrole. Hier, le ministre saoudien du Pétrole a déclaré lors d'une conférence à Houston que l'Arabie Saoudite serait prête à supporter une baisse des prix du pétrole jusqu'à 20 dollars/baril, tout en se défendant de vouloir pénaliser les entreprises américaines exploitant du pétrole de schiste.

Cette déclaration avait déjà suffi, mardi, à provoquer une retombée des prix du pétrole après leur hausse de lundi. La retombée des prix du pétrole se poursuivait mercredi, le WTI américain à échéance avril 2016 perdant encore 3,11% à 30,9 USD/baril en matinée, le Brent européen perdant pour sa part 2,16% à 32,5 USD/baril selon les données de Bloomberg.

Les valeurs pétrolières ne sont pourtant pas les plus pénalisées ce mercredi. Technip (+0,41%), qui publiait ses résultats 2015 en matinée, a profité de cette occasion pour annoncer la signature d'un nouveau contrat en Chine, mettant un peu de baume au cœur des investisseurs. Le groupe parapétrolier s'affichait ainsi comme la seule hausse du jour au sein du CAC40. Total, pour sa part, perdait 2,60% à 14h15.

L'industrie souffre, BHP Billiton obligé de trahir ses promesses

Les entreprises les plus pénalisées sont les valeurs « cycliques » de l'industrie lourde, notamment LafargeHolcim (-3,98%) et ArcelorMittal (-4,76%), très volatiles depuis plusieurs mois. Le secteur de l'industrie lourde liée aux matières premières souffre depuis hier de la décision de BHP Billiton, poids lourd anglo-australien de l'industrie minière, qui s'est vu obligé de réduire son dividende.

« Une baisse du dividende de BHP Billiton ne s'était pas produite depuis de nombreuses années, le groupe ayant promis par le passé de ne jamais toucher à son dividende » commente Fabien Laurenceau, stratégiste actions chez Aurel BGC. D'où la force symbolique, pour les entreprises du secteur, de cette décision.

Les banques restent discrètes, sauf en Italie

Les valeurs bancaires européennes, qui ont défrayé la chronique au début du mois de février, restaient discrètes. Au sein du CAC40, BNP Paribas (-1,34%) et Société Générale (-0,79%) baissaient moins que la moyenne du marché, malgré un faux pas de Crédit Agricole (-2,63%).

Les banques italiennes n'étaient pas à la fête mercredi matin. Les éternels doutes sur les modalités de défaisance des créances à risque de ces établissements, et les interrogations sur leur recapitalisation, provoquaient de nouveau une baisse de l'ordre de 4 à 5% sur ces valeurs au sein de l'indice FTSE MIB.

« On revient dans la même logique que précédemment » commente sans s'inquiéter Fabien Laurenceau. « Il n'y a pas grand-chose de nouveau et l'évolution des prix du pétrole reste le principal élément qui explique l'évolution des cours aujourd'hui ».

La question du risque relatif à l'éventualité d'un "Brexit" en juin prochain ne semble avoir aucun impact notable sur les marchés actions pour l'instant, même si la livre sterling continue de baisser face aux autres devises. La parité de la monnaie britannique est désormais de 1.39 USD pour 1 GBP. Depuis vendredi soir, la livre sterling a perdu environ 3,5% de sa valeur face à la monnaie américaine, un chiffre assez élevé sur le marché des changes qui évolue assez lentement en temps normal.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

Retrouvez tous les articles de la rédaction de Boursorama dans la rubrique dédiée .

3 commentaires

  • 24 février 14:47

    quelqu'un peut me dire comment je fais avec mes voitures neuves pour consommer plus et aider (a mon faible niveau) a la relance du prix du pétrole ?


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