(NEWSManagers.com) - L'année 2021 aura été celle de l'adoption des fonds de cryptoactifs par les régulateurs européens. La France, en pointe, a été la première nation européenne à accueillir, en 2017, un fonds alternatif dédié au bitcoin , grâce à Tobam, puis à accorder, en 2018, un premier agrément de gestion à une société d'investissement spécialisée sur cette classe d'actifs, à savoir Napoléon AM.
Ses principaux voisins, comme la Suisse, le Luxembourg, ou encore l'Espagne, auront attendu trois ans pour autoriser ce type de stratégie. Dans l'intervalle, de plus petits pays, comme la Croatie et Malte, avaient déjà ouvert leurs portes à ces gérants d'actifs.
L'Autorité des Marchés Financiers a maintenu l'attractivité de la France en fournissant cette année à Melanion Capital le premier agrément pour un ETF bitcoin. La start-up n'est pas en reste puisqu'elle doit également bientôt lancer un SPAC (Special Purpose Acquisition Company) sur le secteur.
Les Etats-Unis, pays considéré comme le phare de l'innovation financière et de l'adoption de nouvelles pratiques en la matière, auront eux connu des débats animés sur les ETF crypto. La Securities and Exchange Commission freine pour l'instant des deux pieds concernant les ETF adossés à la détention en direct de ces actifs. Mais elle a toutefois accepté en octobre de donner son feu vert à plusieurs ETF bitcoin, à la condition qu'ils soient uniquement investis via des contrats à termes. Le régulateur américain a, dans le même temps, refusé le lancement d'un fonds bitcoin à effet de levier.
Parmi les autres grandes économies du monde, le Japon vient tout juste d'accueillir son premier fonds crypto. Et le Canada a coté en février son premier ETF bitcoin. Mais trois pays émergents s'opposent à cette évolution. La Russie vient ainsi d'interdire aux véhicules hébergés sur son sol d'investir dans les cryptos, tandis que l'Inde réfléchit à une prohibition pure et simple de toute activité liée à cet univers. Cette situation a notamment obligé Invesco à reporter le lancement d'un fonds nourricier sur la blockchain dans le pays, malgré l'accord du régulateur local. Enfin, la Chine a banni cette année les cryptoactifs de ses frontières, en interdisant le trading sous toutes ses formes, ainsi que l'activité de minage.
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