Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les conseillers financiers prévoient une reprise en 2020
information fournie par Newsmanagers 07/07/2020 à 13:30

(NEWSManagers.com) - Un optimisme à toute épreuve. 2700 professionnels de la finance ont

été interrogés par Natixis Investment Managers en plein confinement sur

leurs prévisions annuelles (1). En dépit du contexte, elles se sont

révélées plutôt optimistes.

Les répondants prévoient un recul de 7 % pour le S&P 500 et de 7,3 % pour l' indice MSCI World à la fin de l' année. " Les

rendements anticipés pour 2020 ressemblent davantage à ceux observés en

2018 qu' en 2008, lorsque le S&P et le MSCI ont plongé de 37 % et

40,33 % respectivement " , observe Natixis IM dans un communiqué de

presse. Plus de retenue en France, où les conseillers prévoient -5,6 %

pour le CAC 40 contre +5,9 % en 2018.

Autre exemple : bien que le rendement des actions US ait accusé

d' importantes pertes (jusqu' à -34 % au début de la crise), les

professionnels interrogés anticipent une baisse de seulement 3,6 % pour

la fin de l' année. Confiants mais réalistes

Les raisons de cette confiance ? 51 % pensent que les réactions des

investisseurs expliquent davantage la volatilité observée que les

fondamentaux économiques et financiers. Le marché devrait donc se

redresser au second semestre malgré les risques. " Avec la lente

réouverture des économies et l'atténuation des tensions mondiales, les

conseillers financiers sont assez optimistes quant à la reprise " , avance également Aurélia Lovadina, directrice distribution externe France chez Natixis Investment Managers.

Mais des risques demeurent. Sans grande surprise, c' est celui d' une

récession économique qui inquiète plus de la moitié des conseillers

français (59 %), suivie de près par la volatilité (47 %). 38 % des

conseillers interrogés se disent également préoccupés par les risques

géopolitiques, tandis que 30 % évoquent les problématiques de liquidité.

Le rôle du conseiller renforcé

" La crise a entrainé des prises de décisions émotionnelles " ,

indique Aurélia Lovadina. Ces comportements irrationnels seraient une

opportunité pour les conseillers de renforcer leur rôle auprès de leurs

clients, pas toujours très avertis, même avant la crise. Ainsi, pour 75 %

des répondants, les investisseurs semblaient avoir oublié que la hausse

prolongée des marchés était inédite et anormale. 76 % considèrent que

les investisseurs particuliers ont des difficultés à jauger leur propre

tolérance au risque et qu' ils le comprennent mal tant qu' il ne s' est pas

concrétisé.

La période serait donc l' occasion pour les conseillers " de

montrer leur valeur auprès de leurs clients : en discutant de façon

concrète de leurs attentes en matière de risque et de rendement ; en les

aidant à créer des portefeuilles résilients et à maîtriser leurs

émotions pendant les périodes de fluctuations des marchés " , estime Aurélia Lovadina.

La gestion active en bonnes grâces

Au-delà de l' intérêt du conseil, la crise a également démontré " les

limites de l'investissement passif, la grande majorité des conseillers

se tournent vers la gestion active dans l'environnement actuel " ,

note Aurélia Lovadina. 87 % des conseillers français sont d' accord avec

elle et considèrent que la gestion active s' adapte mieux au contexte. " Plus

de deux tiers (64 %) estiment que les investisseurs ne mesurent pas

tous les risques liés à la gestion passive, et 51 % conviennent que les

investisseurs ont un sentiment de sécurité injustifié vis-à-vis de ce

type de placement " , précise également l' étude.(1) Enquête mondiale réalisée par CoreData pour Natixis Investment

Managers entre le 16 mars et le 24 avril 2020. Elle a été menée auprès

de 2.700 professionnels de la finance, y compris des conseillers

non-indépendants au sein de société de courtage, des conseillers en

investissements agréés et des courtiers indépendants représentant 134,6

milliards de dollars d' actifs sous gestion, dans 16 pays et territoires

d'Asie, d' Europe continentale, d' Amérique latine, du Royaume-Uni et des

Amériques.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.