(AOF) - Les Bourses européennes ont fini en léger repli alors que plane la menace d’une extension du conflit opposant Israël à l'Iran. Quelques heures après l'appel de Donald Trump à la " reddition sans condition " de l'Iran, le guide suprême Ali Khamenei lui a répondu qu'il " n'était pas raisonnable de demander à la nation iranienne de se soumettre ". A Paris, les objectifs à moyen terme présentés par Teleperformance ont été sanctionnés. A quelques heures de la décision de la Fed, le CAC 40 a cédé 0,36% à 7656,12 points et l’EuroStoxx50 a perdu 0,35% à 5270,20 points.
En Europe, Unilever a reculé de 0,66% à 4587 pence à la bourse londonienne. Le géant anglo-néerlandais des produits de grande consommation a fait savoir que Peter ter Kulve devrait être nommé directeur général de la nouvelle entité issue de la scission de sa branche glaces, la Magnum Ice Cream Company (TMICC), dont l'introduction en bourse à Amsterdam est prévue d'ici la fin de l'année. TMICC regroupe six des dix plus grandes marques de crème glacée au monde (Magnum, Ben & Jerry's, Carte d'Or, Cornetto, Miko, Solero, Viennetta).
A Paris, Airbus (+1,39% à 162,98 euros) a enregistré l'une des plus fortes hausses du CAC 40 après avoir présenté sa nouvelle politique de dividendes et maintenu ses perspectives sur l'année 2025, lors d’un point d’activité à l’occasion du salon du Bourget. Le constructeur aéronautique a relevé la partie haute de sa fourchette de distribution de dividendes : entre 30 et 50% contre 30-40% précédemment. Il a réaffirmé son engagement en faveur d'une croissance rentable et son objectif de conversion du cash d'environ 1 sur un horizon de 5 ans.
Teleperformance a chuté de 13,61% à 81,86 euros après deux précédentes séances en hausse. Le gestionnaire de centre d'appels tient ce mercredi sa journée investisseurs à New-York pour y dévoiler son nouveau plan stratégique "Future Forward". Le groupe entend capitaliser sur le potentiel de l'IA pour accélérer la croissance de son activité. Dans ce contexte, Teleperformance vise le retour à une croissance organique du chiffre d'affaire comprise entre 4% et 6% en 2028 et anticipe une marge d'Ebitda récurrent d'environ 15,5%.
Les chiffres macroéconomiques du jour
Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 1,9% en mai 2025, contre 2,2% en avril, a confirmé Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne. Un an auparavant, il était de 2,6%. Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 2,2% en mai 2025, contre 2,4% en avril. Un an auparavant, il était de 2,7%.
L’inflation est ressortie à 3,4% en mai en rythme annuel au Royaume-Uni, décélérant par rapport à avril où elle s’était élevée à 3,5%. Elle était anticipée à 3,3%. L’indice des prix à la consommation, hors énergie, alimentation, alcool et tabac, a augmenté de 3,5% au cours de la période de 12 mois se terminant en mai 2025, contre 3,8% avril. Le baisse de l’inflation s’explique principalement par son ralentissement dans le transport.
Aux États-Unis, le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage s'est élevé à 245000 la semaine dernière, contre 246000 attendus, après 250000 la semaine précédente.
1,393 million de permis de construire ont été enregistrés en mai en rythme annuel aux États-Unis. Le consensus visait 1,420 million, après 1,422 million en avril. De plus, 1,256 million de mises en chantier ont été recensées le mois dernier en rythme annuel. Les prévisions étaient à 1,350 million, après 1,392 million en avril.
La décision de la Fed sur sa politique monétaire sera connue à 20 heures.
Vers 17h30, l'euro progresse de 0,26 % à 1,1513 dollar.
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