Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le top 10 des valeurs les plus tradées chez Boursorama
information fournie par Boursorama 04/03/2020 à 16:00

(Crédits photo : Unsplash - Adam Nowakowski )

(Crédits photo : Unsplash - Adam Nowakowski )

Actualités, perspectives, orientations stratégiques. Nous avons répertorié les dix valeurs les plus échangées (en volume échangé) par les clients Boursorama durant l'année 2019. Dans cette liste, on retrouve beaucoup de pensionnaires du CAC 40, des financières, des parapétrolières et même un tracker... revue de détail.

VALLOUREC

Après plusieurs années compliquées, le géant des tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière a publié des résultats financiers en amélioration au titre de l'année 2019. Le groupe est parvenu à réduire sa perte nette et sa consommation de cash : de 41 millions d'euros en 2019 contre 494 millions d'euros en 2018. Au quatrième trimestre, Vallourec a même dégagé un flux de trésorerie positif de 76 millions d'euros.

En outre, l'excédent brut d'exploitation a atteint 347 millions d'euros, contre 150 millions d'euros en 2018. Sur l'ensemble de l'exercice écoulé, le chiffre d'affaires de Vallourec a progressé de 6,4%, à 4,17 milliards d'euros grâce à ses activités au Brésil et au Moyen-Orient . La perte nette du groupe a été réduite à 338 millions d'euros, contre 502 millions d'euros en 2018.

Mais en dépit de perspectives encourageantes, Vallourec a annoncé, à l'occasion de la publication de ses résultats annuels le 20 février, une augmentation de capital de 800 millions d'euros au deuxième trimestre 2020. Cette opération, qui doit permettre au groupe de se désendetter, devra toutefois être approuvée par une assemblée générale du groupe le 6 avril. Les deux principaux actionnaires, Bpifrance et Nippon Steel souscriront à cette levée de fonds.

AIR FRANCE-KLM

La compagnie européenne traverse une zone de turbulence, sanctionnée pour son exposition directe au coronavirus (la Chine représente 5,5% de son trafic mondial). Avec l'augmentation du nombre d'annulations sur l'ensemble des destinations de son réseau, Air France a annoncé des mesures d'économie pour contrer les effets du coronavirus : réduction de dépenses (voyages, séminaires, campagnes marketing), gel de certaines embauches…

Le 20 février, à l'occasion de la publication de ses résultats annuels, le géant franco-néerlandais a estimé que l'impact de la pneumonie virale sur le résultat d'exploitation serait de 150 à 200 millions d'euros sur la période de février à avril. Le groupe a aussi annoncé un recul de 31% de son bénéfice net en 2019, plombé par le coût du carburant et par le fret aérien.

Faute de visibilité sur la situation actuelle, le titre est chahuté. Dans une note publiée le 3 mars, HSBC abaisse son objectif de cours de 12,75 euros à 11 euros, tout en maintenant sa recommandation à «acheter».

LIRE AUSSI  : Coronavirus : les compagnies aériennes réduisent la voilure

SOCIETE GENERALE

Si les marchés ont longtemps été inquiets de la solvabilité de Société Générale, le renforcement en fonds propres est une bonne nouvelle. Fin décembre 2019, la banque affiche en effet un ratio de solvabilité financière de 12,7% contre 12,5% à fin septembre. Au quatrième trimestre 2019, le bénéfice net a reculé de 4,6% à 654 millions d'euros tandis que ses revenus ont augmenté de 4,8%, à 6,21 milliards.

Le titre est récemment pénalisé par l'effet du coronavirus et par une possible intervention de la BCE dans la foulée de celle de la Fed le 3 mars. D'autant que l'activité de banque de détail subit déjà les effets d'un environnement de taux bas qui pèse sur les marges.

TOTAL

En dépit des cours de l'or noir sous pression, le groupe pétrolier français a annoncé le 6 février avoir dégagé un cash-flow de 7,4 milliards de dollars au quatrième trimestre 2019, en hausse de 21% par rapport à la même période en 2018.

Pour 2020, «l'environnement pétrolier reste volatil compte tenu d'une incertitude sur la demande d'hydrocarbures liée aux perspectives sur la croissance mondiale et d'une contexte géopolitique instable », explique le groupe. Dans ce contexte, Total dit disposer « d'une bonne capacité de génération de cash-flow et prévoit dans un environnement à 60 dollars le baril une augmentation de celui-ci d'environ 1 milliard de dollars par an à partir de 2019».

La major pétrolière prévoit de maintenir sa politique de croissance du dividende "avec comme orientation une augmentation du dividende de 5 à 6% par an". Au titre de l'exercice 2019, Total a payé un dividende de 2,68 euros par action, en hausse de 5% par rapport à 2018. Il a procédé à des rachats d'actions pour un montant de 1,75 milliard en 2019.

A la suite de la publication de ces résultats, Oddo BHF a réaffirmé sa recommandation 'achat' et son objectif de cours de 58 euros sur Total, titre qui reste un des "best in class dans le secteur et fait partie des convictions Oddo BHF pour 2020".

LIRE AUSSI : Pétrole : à quoi faut-il s'attendre pour 2020 ?

BX4 LYXOR

Ce tracker, éligible au PEA, réplique les variations du CAC40 en sens inverse et avec un effet de levier « x2 ». Autrement dit, lorsque le CAC40 perd 1%, le tracker BX4 gagne ainsi 2%.

LIRE AUSSI : BX4 : dans les coulisses d'un tracker permettant de parier sur la baisse des marchés

LVMH

Si 2019 a été une excellente année pour les valeurs du luxe comme LVMH ( notamment marquée par le rachat du joaillier américain Tiffany's ), le début d'année a été plus compliqué pour le groupe, pénalisé par sa forte dépendance au marché chinois.

Néanmoins, dans un contexte d'incertitude sanitaire et économique, le titre a fait preuve d'une belle résistance ces derniers jours. L'action est maintenue à l'achat par UBS, qui vise un cours de 466 euros à douze mois.

CGG

CGG fait partie des fournisseurs mondiaux de services et de produits géophysiques destinés aux compagnies pétrolières et gazières. Comme toutes les valeurs liées au secteur parapétrolier, le groupe a souffert ces dernières années de la baisse des cours du brut. Début 2018, le groupe a subi une restructuration financière et annoncé un plan stratégique à l'horizon 2021 avec un recentrage de ses activités autour de la géoscience, des études multi-clients et des équipements. En novembre dernier, le groupe parapétrolier a annoncé des résultats encourageants avec un chiffre d'affaires de ses activités en progression de 35,6% à 381,7 millions de dollars.

Le groupe publiera ses résultats du quatrième trimestre 2019 vendredi 6 mars. Il faut toutefois rester prudent, CGG est très dépendant des prix du pétrole qui sont orientés à la baisse avec la crise du coronavirus.

RENAULT

Le cours de l'action Renault reflète les difficultés auxquelles le groupe fait face. Depuis le 31 décembre 2019, la marque au Losange a perdu 31%. Après la saga de l'ex-patron fugitif Carlos Ghosn, les interrogations sur l'avenir de l'alliance Renault-Nissan et les détériorations des ventes sur des marchés-clés ont écorné la confiance des investisseurs. La publication des résultats annuels mi-février a fini d'achever cette « annus horribilis ». Renault a accusé une perte nette, part du groupe, de 141 millions d'euros en 2019, alors que l'année précédente, il affichait un bénéfice de 3,3 milliards.

Pour tirer un trait sur cette année noire marquée par sa première perte nette en dix ans, le groupe a annoncé un plan visant à réduire les coûts de structure d'au moins 2 milliards d'euros au cours des trois prochaines années. Les détails seront communiqués en mai. Cette semaine, HSBC a abaissé sa recommandation à "conserver" contre "acheter" et son objectif de cours à 27,30 euros contre... 74 euros.

LIRE AUSSI : Renault à la peine en Bourse, la note de crédit sous pression

SOITEC

Alors que de nombreux groupes en Chine voient leur chaîne d'approvisionnement perturbé par le coronavirus, Soitec a indiqué mercredi 4 mars dans un communiqué "n'avoir subi à ce jour aucun impact significatif sur ses activités lié à l'épidémie de coronavirus". Le spécialiste de la conception et la production de matériaux semi-conducteurs innovants a par ailleurs confirmé ses perspectives de résultats pour 2020 : une croissance du chiffre d'affaires attendue autour de 30% à périmètre et taux de change constants et une marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda) de sa division électronique attendue autour de 30%.

La valeur avait toutefois été pénalisée en Bourse ces dernières semaines, au même titre que le spécialiste des semi-conducteurs STMicro, par l'avertissement de Apple sur le coronavirus.

BNP PARIBAS

Le groupe bancaire a publié début février des résultats supérieurs aux attentes au titre du quatrième trimestre et de l'ensemble de l'année 2019. Ainsi, toutes les divisions du groupe ont vu leurs revenus croître sur l'exercice. BNP Paribas a notamment dégagé un résultat net de 8,2 milliards d'euros en 2019. Le groupe a annoncé un relèvement de son dividende de 2,6% à 3,10 euros par action, soit un taux de distribution de 50%

Toutefois le secteur bancaire continue de pâtir de la faiblesse des taux d'intérêt, ce qui pèse sur la rentabilité de leurs activités de crédit. Une intervention prochaine des banques centrales pour soutenir l'économie en période de crise sanitaire n'est donc pas une bonne nouvelle pour le secteur.

SB (redaction@boursorama.fr)

Valeurs associées

Euronext Paris +1.64%
Euronext Paris +0.84%
CGG
Euronext Paris +2.87%
Euronext Paris +2.61%
Euronext Paris -0.08%
Euronext Paris +0.04%
Euronext Paris +2.05%
Euronext Paris +0.48%
Euronext Paris +0.03%
Euronext Paris -0.77%

BOURSORAMA est une filiale à 100% de Société Générale

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.