((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
(Ajout d'une citation et de détails sur les retards de livraison des avions, commentaire d'analyste aux paragraphes 11-14) par Yadarisa Shabong et Joanna Plucinska
Le propriétaire de British Airways, IAG ICAG.L , a fait état d'un bond de 27% de son bénéfice d'exploitation annuel vendredi, dépassant les attentes du marché grâce à la réduction des coûts et à la croissance de ses liaisons transatlantiques lucratives.
Dans l'ensemble, les compagnies aériennes européennes ont été confrontées l'année dernière à une hausse des coûts et à des retards de livraison.
IAG, qui possède également les compagnies aériennes espagnoles Iberia et Vueling, s'est toutefois déclarée confiante quant à l'évolution des marges et des rendements, la demande de voyages restant forte.
Le groupe prévoit un rachat d'actions d'un milliard d'euros (1 milliard de dollars). Il a annoncé un bénéfice d'exploitation ajusté de 4,44 milliards d'euros, supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un bénéfice de 4,08 milliards d'euros.
"Ces résultats soulignent l'efficacité de notre stratégie, soutenue par l'exécution réussie de notre programme de transformation dans l'ensemble du groupe", a déclaré le directeur général Luis Gallego dans un communiqué.
Contrairement à d'autres compagnies aériennes européennes, les actions de la compagnie ont grimpé en flèche au cours de l'année écoulée, le groupe ayant bénéficié d'un nombre limité de retards de livraison, d'une forte demande et d'une bonne résistance sur ses principales liaisons transatlantiques.
Lufthansa LHAG.DE est plus exposée au marché asiatique plus difficile qu'IAG, où les transporteurs chinois peuvent voler dans l'espace aérien russe, ce qui rend leurs vols plus courts et moins chers.
Chez Air France, les Jeux olympiques de Paris ont incité les touristes internationaux à éviter la ville et les résidents français à reporter leurs vacances.
Lufthansa et Air France-KLM AIRF.PA présenteront leurs résultats annuels jeudi.
INCERTITUDE SUR LES LIVRAISONS
IAG a souligné les possibles retards de livraison d'avions cette année de la part d'Airbus AIR.PA et de Boeing BA.N , ajoutant qu'il envisageait de passer une commande pour une autre série d'avions à fuselage large à l'avenir.
"Nous devons ajuster notre capacité en raison de la situation", a déclaré M. Gallego lors d'une conférence de presse, ajoutant que le groupe prévoyait 26 livraisons d'avions en 2025.
Mais les contraintes d'approvisionnement pourraient en fin de compte profiter aux résultats des compagnies aériennes, selon les analystes, et pourraient aider IAG à renforcer sa position exceptionnellement forte par rapport à ses concurrents.
"Alors que les compagnies aériennes souhaitent individuellement avoir de nouveaux avions modernes avec plus de capacité et une meilleure efficacité énergétique, collectivement, cela devrait maintenir l'industrie limitée par l'offre, les rendements soutenus et les bénéfices élevés", a déclaré Alex Irving, analyste chez Bernstein, dans une note.
(1 dollar = 0,9628 euro)
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