Un Boeing 737-10 en vol. (Crédit: / Boeing)
Le constructeur américain redresse la tête en Bourse avec une hausse marquée de son titre. Une annonce de son directeur financier relative à une progression significative du flux de trésorerie a ravivé l'intérêt des investisseurs.
C'est une hausse du titre Boeing que l'on n'avait pas vue depuis longtemps: +10,1% le 2décembre. Il s'agit même de la deuxième meilleure performance quotidienne de l'action depuis au moins trois ans (la première est une hausse de 15% en avril dernier). Ce bond de l'action du constructeur aéronautique américain, qui enchaîne les difficultés depuis des années, a bénéficié d'une annonce faite par son directeur financier, vice-président chargé des finances, Jesus «Jay» Malave nommé en août dernier, lors d'une conférence organisée par UBS sur les secteurs de l'industrie et le transport ce même jour.
Génération de cash
A cette occasion, le dirigeant a estimé que le redressement de la compagnie«bat son plein».Surtout, il a donné une première indication sur 2026, révélant que«pour l'année prochaine, nous prévoyons une croissance du flux de trésorerie par rapport à l'année précédente. Je dirais que cela se traduira, selon nos prévisions, par un flux de trésorerie disponible positif de l'ordre de plusieurs milliards, ce qui, à mon avis, représente une progression assez substantielle».Pour l'année en cours, alors que le groupe tablait sur une consommation de cash d'environ 2,5milliards, ce devrait être autour de 2milliards, en raison du décalage du paiement d'une amende à la justice américaine de2025 à2026, une nette amélioration déjà par rapport aux 14milliards de dollars consommés l'an dernier. Cela dépendra évidemment de sa capacité à augmenter ses livraisons, sans nouveaux incidents.
Les investisseurs ont vu dans cette perspective la confirmation du rebond en cours et des interrogations sur une valorisation peut-être insuffisante de l'action.
Le titre ne nous semble pas si bon marché pour une situation qui reste compliquée, bien qu'en amélioration. Nous restons encore à l'écart.
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