En dépit d’une amélioration notable de l’activité - créations d’emplois nombreuses, bonne orientation de la consommation et reprise des dépenses d’investissement - le « mystère » d’une inflation faible a contraint la Réserve fédérale (Fed) à opter pour le statu quo monétaire (taux directeur dans une fourchette de 1,00 à 1,25%). Si cette décision était largement anticipée, les investisseurs attendaient avant tout les annonces de la Banque centrale américaine sur la réduction de la taille de son bilan qui est passée de
près de 900 milliards il y a à peine 10 ans à 4 200 milliards de dollars en septembre. Ainsi, à partir du mois prochain, la part des tombées (dividendes et/ou remboursement du principal) au-delà d’un seuil fixé à l’avance - qui sera graduellement relevé - ne sera plus réinvestie.
Selon toute vraisemblance, cette stratégie inédite devrait conduire à une remontée des taux longs, surtout que la Fed a réaffirmé son intention de relever pour une troisième fois ses taux directeurs cette année.
Cette perspective de renchérissement des conditions de financement a, dans un premier temps, pesé sur les indices américains qui ont perdu...
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