Le marché du cuivre paie le prix de l'oubli de sa couverture TACO : Andy Home

information fournie par Reuters •01/08/2025 à 07:00

((Traduction automatisée par Reuters à l'aide de l'apprentissage automatique et de l'IA générative, veuillez vous référer à l'avertissement suivant: https://bit.ly/rtrsauto)) (répète l'article de jeudi, pas de changement) par Andy Home

Le marché du cuivre a eu raison des droits de douane, mais pas des produits. La proclamation du président américain Donald Trump "pour traiter les effets des importations de cuivre sur la sécurité nationale de l'Amérique" n'était pas ce qu'attendaient les négociants.

Les importations de cuivre seront frappées de droits de douane de 50 % à compter de vendredi, mais uniquement sur les produits semi-finis tels que les fils et les tubes. Le cuivre raffiné est exclu, au moins jusqu'en janvier 2027, date à laquelle des droits de douane pourront être introduits progressivement si cela s'avère nécessaire. Le marché des droits de douane, qui a défini le marché du cuivre depuis février, a implosé. Le contrat américain HGcv1 du CME a chuté de plus de 20 % à l'annonce de la nouvelle, réduisant à néant la prime la plus élevée par rapport au prix du London Metal Exchange (LME).

Les États-Unis sont maintenant inondés de métal dont ils n'ont pas besoin après que les négociants ont expédié d'énormes tonnages à travers la brèche d'arbitrage béante. Le marché du cuivre a oublié la tendance de Trump à revenir sur ses menaces de tarifs douaniers les plus extrêmes. Pour reprendre une expression courante chez les investisseurs, il vient d'être TACO 'd, ce qui signifie Trump Always Chickens Out.

PRODUITS EN CUIVRE VISÉS

Les droits de douane sur les produits semi-finis en cuivre couvrent entre 400 000 et 500 000 tonnes métriques d'importations américaines annuelles.

Les États-Unis importent beaucoup plus de cuivre sous forme de métal raffiné. L'année dernière, les importations se sont élevées à un peu plus de 900 000 tonnes.

Le Canada est le plus grand fournisseur de produits en cuivre des États-Unis, mais la base de fournisseurs est très diversifiée. L'année dernière, par exemple, les importations de tubes en cuivre provenaient de 32 pays différents.

Les droits de douane seront également étendus en aval de la chaîne de production aux produits dérivés à forte teneur en cuivre, tels que les câbles, les connecteurs et les composants électriques, ce qui aura probablement pour effet de piéger d'autres pays fournisseurs.

Le nouveau mur tarifaire devrait donner un coup de pouce aux transformateurs nationaux, mais seulement s'ils ont la capacité de couvrir la gamme et la qualité de ce qui est actuellement importé.

Le nombre d'exemptions par produit accordées dans les mois à venir fournira une réponse à cette question.

LA GUERRE DE LA FERRAILLE S'INTENSIFIE

Le mur tarifaire sur les produits sera complété par des restrictions sur les exportations de concentrés miniers et de cuivre recyclable américains.

Un quart des "matériaux d'entrée en cuivre" produits dans le pays devront être vendus aux États-Unis à partir de 2027. Ce taux passera à 30 % en 2028 et à 40 % en 2029. Cela pourrait nécessiter une capacité supérieure à celle des trois fonderies nationales actuelles, même en supposant que Grupo Mexico GMEXICOB.MX réactive son usine désaffectée de Hayden en Arizona.

Les déchets de cuivre de haute qualité seront également soumis à une obligation de vente nationale minimale de 25 % afin de stimuler le recyclage national.

On ne sait pas exactement quels types de déchets sont concernés ni comment une telle mesure fonctionnera dans la pratique, mais cette décision marque une escalade dans la guerre des déchets qui couve. L'Union européenne envisage également de mettre en place des quotas d'exportation de cuivre recyclable sur le site afin de mettre un terme à ce qu'elle appelle les "fuites de ferraille"

La cible principale est la Chine, qui est le plus grand acheteur de matières premières secondaires au monde.

Le pays a importé 2,25 millions de tonnes de déchets de cuivre en 2024, soit le total annuel le plus élevé depuis 2018, l'année où les autorités ont renforcé les spécifications de pureté des matériaux importés.

Les importations ont déjà ralenti cette année en raison d'une baisse de 42 % des expéditions en provenance des États-Unis, due à la prime de prix élevée du CME.

Le nationalisme croissant des ressources sur le marché mondial de la ferraille promet de profonds changements structurels dans les flux de matériaux recyclables.

POUVONS-NOUS RÉCUPÉRER NOTRE CUIVRE MAINTENANT?

Mais ce n'est pas le cas du cuivre raffiné, auquel tout le monde s'attendait.

Les grandes maisons de commerce ont expédié plus d'un demi-million de tonnes de cuivre aux États-Unis pour un commerce qui est désormais redondant, même s'il a été une aubaine pour ceux qui y ont participé.

Les entrepôts du CME détiennent actuellement 232 195 tonnes de cuivre, soit le tonnage le plus élevé depuis 2004. Le métal continue d'arriver chaque jour grâce à la course de dernière minute pour devancer ce que les négociants pensaient être la date limite du 1er août.

La chaîne d'approvisionnement dans le reste du monde continue de compenser l'énorme effet d'aspiration créé par la perspective des droits de douane.

La Chine a exporté près de 260 000 tonnes de cuivre raffiné entre mars et juin, contre 78 000 tonnes au cours des quatre mois précédents.

Une partie de ces exportations a été livrée dans le cadre d'un resserrement du marché londonien créé par le raid sur les stocks du LME pour les marques de cuivre livrables aux États-Unis.

Il s'agit en partie de métal non chinois retiré des entrepôts sous douane et expédié directement aux États-Unis.

L'augmentation des flux d'exportation de la Chine a épuisé les stocks du Shanghai Futures Exchange, qui sont tombés à 73 423 tonnes, leur niveau le plus bas depuis décembre.

Si les échanges tarifaires à terme se sont effondrés en une nuit, la chaîne d'approvisionnement physique mettra plus de temps à se réajuster.

Les analystes font déjà des calculs pour déterminer s'il est judicieux d'inverser le flux de cuivre en provenance des États-Unis.

MÊME ÉPOQUE L'ANNÉE PROCHAINE?

Est-ce la fin du commerce des droits de douane sur le cuivre?

Probablement pas, étant donné la référence explicite à l'option d'un tarif progressif sur les importations de cuivre raffiné, commençant à 15 % en 2027 et augmentant à 30 % en 2028.

Cela dépendra de la mise à jour de l'état du marché intérieur par le secrétaire au commerce Howard Lutnick, prévue pour la fin du mois de juin de l'année prochaine.

Cela dépendra aussi, bien sûr, si Trump change encore d'avis d'ici là.

On ne sait jamais avec Tariff Man.

Les opinions exprimées ici sont celles de l'auteur, chroniqueur pour Reuters.