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Le luxe donne des signes de stabilisation dans le Golfe-Chalhoub
information fournie par Reuters 03/03/2017 à 16:14

 (Répétition sans changement, lire "sneakerisation" dans la 
citation §10) 
    * Le marché a reculé de 2% à 3% dans le Golfe en 2016 
    * La remontée des cours du pétrole commence à se faire 
sentir 
    * Indiens et Africains devenus les premiers acheteurs 
étrangers 
 
    par Pascale Denis 
    PARIS, 3 mars (Reuters) - Le marché du luxe dans les pays du 
Golfe donne des signes de stabilisation après deux ans de recul, 
grâce à la reprise des cours du brut et à la montée en puissance 
de la clientèle indienne et africaine. 
    Les ventes de sacs, parfums et montres de luxe réalisées à  
Dubaï (Emirats arabes unis), en Arabie saoudite, au Qatar et au 
Koweït pèsent pour environ 3% à 4% des ventes mondiales du 
secteur, estimées par le cabinet Bain à 250 milliards d'euros.  
    "Tout au long de 2016, la situation s'est aggravée, avec les 
baisses de salaires en Arabie saoudite et la levée des 
subventions sur le prix du pétrole", a déclaré vendredi à la 
presse Patrick Chalhoub, co-PDG du groupe du même nom, 
partenaire et distributeur de nombreuses marques de luxe au 
Moyen-Orient, comme Louis Vuitton, Céline (groupe LVMH 
 LVMH.PA ), Dior  DIOR.PA  ou Louboutin. 
    Les estimations font état d'un recul du marché compris entre 
 2% et 3% en 2016, après une baisse de 1% en 2015, a-t-il dit. 
    Le marché a aussi souffert de la hausse du dollar - les 
monnaies locales sont liées au billet vert -, qui rend le Golfe 
moins compétitif. 
    Mais la reprise des cours du brut à plus de 50 dollars le 
baril et le développement du travail des femmes en Arabie 
saoudite devraient contribuer à soutenir la demande locale, qui 
compte pour 60% des achats réalisés dans la région. 
    "Il y a des signes de stabilisation et je suis plus 
optimiste qu'en 2015", a observé Patrick Chalhoub. 
    Par ailleurs, la demande pourrait être soutenue par les  
clientèles indienne et africaine, devenues les premières 
clientèles étrangères de la région avec, notamment, une "très 
très forte demande" en provenance du Nigeria ou du Kenya. 
    Comme ailleurs, le groupe Chalhoub doit s'adapter à la 
demande de la nouvelle clientèle du luxe, ultra-connectée, très 
avertie et qui consomme différemment, guidée par les réseaux 
sociaux. 
    "On assiste à une 'sneakerisation' de la mode, par 
opposition aux talons aiguilles", a observé Patrick Chalhoub, 
pour qui les jeunes générations, peu fidèles aux marques, 
veulent à la fois des prix plus abordables, de l'expérience et 
de la différenciation. 
    Signe de cette évolution, le groupe développe maintenant des 
partenariats avec de jeunes marques locales. 
    Il ne divulgue pas son chiffre d'affaires mais ses ventes 
ont baissé de 4% en données comparables en 2016 et ses profits 
ont chuté de 33%, alors que les investissements ont été 
poursuivis. 
    Deux magasins ont ouvert à Abou Dhabi et Dubaï, ainsi que 
cinq boutiques dédiées à Ghawali, nouvelle marque de parfums 
développée par Chalhoub et dédiée aux jus orientaux. 
 
 (Edité par Dominique Rodriguez) 
 

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