"S'en prendre à un secteur qui est au cœur du soutien à la croissance et à la santé à long terme de l'économie est doublement préjudiciable", a déclaré M. Ostler, selon le rapport.
Le secteur financier a dû payer des impôts alors que le gouvernement fédéral cherche à augmenter les dépenses pour aider les Canadiens à faible revenu à faire face à l'inflation et à intensifier les investissements dans les technologies propres afin de combler l'écart de compétitivité avec les États-Unis.
Dans le budget de cette année, le gouvernement a également proposé de considérer les dividendes d'actions canadiennes reçus par les institutions financières comme des revenus d'entreprise, ce qui pourrait alourdir leur charge fiscale globale.
"Avant de mettre en œuvre le dividende de relance du Canada et l'impôt supplémentaire sur les banques et les assureurs-vie (, une mesure fiscale distincte), le ministère des Finances a invité les Canadiens et les parties prenantes - y compris ces institutions financières - à lui faire part de leurs commentaires sur la législation proposée", a déclaré le secrétaire de presse du cabinet du vice-premier ministre et ministre des Finances.
"Ils seront également invités dans les mois à venir à participer aux consultations publiques sur les mesures fiscales supplémentaires annoncées dans le budget de cette année", a ajouté le porte-parole.
Les analystes ont prévenu que les banques pourraient chercher à atténuer certaines des mesures fiscales en resserrant les normes de prêt et en réduisant leurs effectifs, ce qui pourrait accroître les risques dans un climat économique incertain.
Un porte-parole de l'ABC, qui représente environ 65 banques au Canada, n'a pas souhaité faire d'autres commentaires.
(1 $ = 1,3557 dollar canadien)
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