PARIS, 13 mars (Reuters) - Le gouvernement français a demandé aux dirigeants du groupe allemand Südzucker SZUG.DE , maison mère de Saint Louis Sucre, de considérer toutes les options pour maintenir une activité industrielle sur les sites français concernés par une restructuration annoncée en février. Il y a près d'un mois, Saint Louis Sucre a annoncé qu'il arrêterait sa production de sucre dans deux de ses sites en France - celui d'Eppeville (Somme), qui compte 132 salariés, et celui de Cagny (Calvados), qui emploie 85 personnes - une décision qui rentre dans le cadre d'un plan de restructuration de Südzucker. Le groupe avait alors dit avoir opté pour ces mesures en réaction à l'effondrement mondial des cours du sucre. "Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et des représentants du ministère du Travail ont reçu ce matin les actionnaires allemands de Saint Louis Sucre (...)", lit-on dans un communiqué publié mercredi par le ministère de l'Agriculture. "La France a parlé d'une seule voix. Le gouvernement s'est montré intransigeant avec l'entreprise sur le respect de ses obligations légales et l'accompagnement des planteurs comme des salariés", poursuit le ministère, estimant qu'il était inacceptable que la France subisse "une solution brutale et non concertée et supporte l'essentiel de la restructuration envisagée par Südzucker". Paris a notamment demandé aux dirigeants du groupe allemand "d'envisager la cession de ces sites si des projets de reprise crédibles devaient émerger", lui enjoignant de revoir son projet et d'ouvrir les négociations avec l'ensemble de la filière. (Benoit Van Overstraeten, édité par Matthieur Protard)
Le gouvernement demande à Saint Louis Sucre de revoir son plan
information fournie par Reuters 13/03/2019 à 16:51
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