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Le directeur de Nissan aux États-Unis déclare que les droits de douane pèseront sur les acheteurs de voitures à faible revenu
information fournie par Reuters 16/04/2025 à 19:19

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto)) par Nora Eckert et Kalea Hall

Le président de Nissan Americas, Christian Meunier, a déclaré mercredi qu'il craignait que les droits de douane ne fassent grimper encore plus les prix déjà exorbitants des véhicules.

"Les voitures deviennent totalement inabordables", a déclaré M. Meunier à Reuters. "Il n'est pas juste pour la classe moyenne ou la classe inférieure, les personnes qui ne peuvent pas se permettre d'acheter une voiture, de les forcer à acheter une voiture d'occasion... Je pense qu'il est de la responsabilité du gouvernement de faire en sorte que les gens puissent acheter une nouvelle voiture."

Les droits de douane de 25 % imposés par le président américain Donald Trump sur les véhicules importés ont ébranlé les constructeurs automobiles à l'intérieur et à l'extérieur des États-Unis , dont la plupart sont devenus dépendants des importations en provenance du Mexique et du Canada.

Le prix de transaction moyen d'un véhicule aux États-Unis "est supérieur à 48 000 dollars", selon une analyse de Cox Automotive. L'entreprise s'attend à ce que les droits de douane augmentent de 10 à 15 % les prix des modèles concernés, et à ce que les prix des véhicules non soumis aux taxes augmentent globalement de 5 %.

Parmi les modèles les plus touchés par les droits de douane figurent ceux dont le prix est inférieur à 30 000 dollars et qui sont presque tous produits en dehors des États-Unis. La Versa de Nissan 7201.T , dont le prix de transaction moyen est d'environ 20 000 dollars selon M. Cox, est fabriquée au Mexique.

"Avec l'entrée en vigueur des droits de douane, cela va être très difficile", a déclaré M. Meunier. "Le risque est que ces segments (abordables) disparaissent

Bien qu'il soit possible pour Nissan de construire des véhicules moins coûteux aux États-Unis plutôt qu'au Mexique, M. Meunier a déclaré que "ce serait un défi si nous n'étions pas autorisés à faire venir certaines pièces du Mexique"

Les constructeurs automobiles sont également confrontés à des droits de douane sur une variété de pièces automobiles importantes à partir du 3 mai , y compris les moteurs, les transmissions, les batteries lithium-ion et d'autres composants majeurs.

Le dirigeant de Nissan a déclaré que le constructeur automobile japonais disposait de l'espace nécessaire pour accroître sa production aux États-Unis. Le constructeur automobile a une capacité de 800 000 unités dans ses deux usines d'assemblage automobile américaines et a produit environ 525 000 véhicules au cours de l'année civile 2024.

Néanmoins, il a déclaré que Nissan ne réduisait pas sa capacité de production au Mexique.

"Nous accepterons de payer des droits de douane pendant un certain temps et nous verrons comment nous pouvons manœuvrer. Nous aurons la possibilité de nous adapter en cours de route, mais nous serons très prudents, car en fin de compte, il est très important que nous maintenions l'élan des ventes."

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