Le directeur de BMO déclare que l'économie américaine s'améliore et qualifie la Californie de "marché stratégiquement important"

information fournie par Reuters •16/04/2024 à 21:18

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L'économie américaine montre des signes de croissance plus forte que prévu, la Californie étant un marché stratégiquement important, a déclaré le directeur de la Banque de Montréal BMO.TO , qui s'est rapidement développée chez son voisin du sud.

Le directeur général Darryl White, s'adressant aux actionnaires lors de l'assemblée annuelle de la banque, a déclaré que la banque était bien positionnée pour répondre aux besoins des clients entre les économies américaine et canadienne dans un paysage mondial en mutation.

BMO, troisième banque canadienne par sa capitalisation boursière, tire environ un tiers de ses revenus des États-Unis après l'acquisition de Bank of the West (16,3 milliards de dollars) l'année dernière, la plus grosse opération jamais réalisée dans l'histoire du secteur bancaire canadien.

Il a déclaré que le commerce et l'investissement entre le Canada et les États-Unis sont essentiels à la compétitivité économique, soulignant qu'il s'agit de l'une des relations commerciales bilatérales les plus importantes au monde.

"Ces relations sont importantes. Pour mettre les choses en perspective, il suffit de compter la région des Grands Lacs... (.) serait la troisième économie mondiale, presque égale à celle du Japon et de l'Allemagne réunis, et la région emploie environ un tiers de la main-d'œuvre combinée américano-canadienne", a-t-il déclaré.

"Ajoutez à cela la Californie, dont l'économie est presque deux fois plus importante que celle du Canada, et vous comprendrez l'impact mondial de ce partenariat Nord-Sud

Les banques canadiennes cherchent de plus en plus à se développer au sud de la frontière ou dans d'autres parties du monde, car les opportunités sont limitées dans un marché saturé.

M. White a mis en garde contre un environnement de taux d'intérêt plus élevés pendant longtemps, car les coûts d'emprunt restent élevés et la demande s'affaiblit. Mais lorsque les taux commenceront à baisser, le marché pourrait connaître une "nouvelle normalité, un environnement aux caractéristiques fondamentalement différentes de celles des deux dernières décennies", a-t-il déclaré.