Le Debrief Bourse du 20 septembre 2017

information fournie par Boursorama •20/09/2017 à 18:30

Séance atone aujourd’hui avec des marchés qui ont fait du surplace en attendant l’issue de la réunion de la Fed sur sa politique monétaire. Les conclusions de la banque centrale américaine devraient pourtant être sans surprise.

Résultat, journée pour rien pour le CAC 40 qui finit à +0,08% vers les 5242 points avec seulement 1 milliards échangé. A 17h30, le Dow Jones aussi temporisait, alors que le Nasdaq lassé de battre record sur record se repliait de 0,37%

Sur le marché français,

Ipsen clôture en tête du SBF 120. Deux bonnes nouvelles pour le laboratoire pharmaceutique avec l’autorisation de mise sur le marché européen du Xermelo et le relèvement de recommandation de Société Générale qui passe de conserver à achat sur le titre avec un objectif de cours relevé de 111 à 126 euros. La banque est convaincue par le potentiel d’un autre médicament du groupe : Cabometyx.

Bonne journée aussi pour Soitec boosté par un accord de cinq ans avec Global Foundries pour la livraison de plaques FD-SOI, confirmant le succès croissant de cette technologie. Sur cinq séances l’action gagne 16,45% et... 80% depuis le début de l’année

3 ^e hausse du CAC 40, LafargeHolcim bénéficie lui de rachats à bon compte après quatre séances consécutives de baisse et d’une note de bloomberg qui croit savoir que le cimentier ne se lancera pas dans une surenchère coûteuse pour acquérir le sud-africain PPC.

Du coté des baisses, lanterne rouge du SBF 120, Alten chute de 6,8%. Au premier semestre, le groupe de conseil en innovation a vu sa marge opérationnelle baisser de 0,8 point de pourcentage à 9,4%. C’est un peu plus que prévu par les analystes qui craignent que le groupe n’atteigne pas une rentabilité à deux chiffres cette année.

Suez lui a été plombé par Credit Suisse qui passe de neutre à sous performance sur le dossier et revoit son objectif de cours à la baisse à 13,10 euros contre 14,50 euros. La banque est pour le moins sceptique sur les perspectives de croissance qu’il juge irréalistes.

L. G., C. L. (redaction@boursorama.fr)