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Le conflit sino-américain va durer longtemps, selon Candriam
information fournie par Le Revenu 10/06/2019 à 14:31

Anton Brender, chef économiste de Candriam et Florence Pisani, directrice de la recherche économique. (© DR)

Anton Brender, chef économiste de Candriam et Florence Pisani, directrice de la recherche économique. (© DR)

Les économistes de la société de gestion, Anton Brender et Florence Pisani, prévoient une poursuite du ralentissement de l’économie mondiale, mais pas de récession dans les prochains mois. L’opposition frontale entre les États-Unis et la Chine pourrait toutefois plomber la confiance et la Bourse.

Selon Anton Brender et Florence Pisani chez Candriam, la rivalité géopolitique entre les États-Unis et la Chine est là pour durer. Donc pas de miracle à attendre du G20 prévu les 28 et 29 juin prochains.

Les économistes de la société de gestion soulignent la montée en puissance de la Chine dans les technologies de pointe et dans les produits électroniques importés aux États-Unis. Le nombre de brevets déposés dans le monde par la Chine dépasse désormais celui des États-Unis et du Japon.

Découlant de la rivalité grandissante entre les deux puissances économiques, la «déglobalisation» devrait donc avoir des conséquences à long terme sur la croissance mondiale.

Dans le cas où les États-Unis appliqueraient des taxes douanières de 25% sur la totalité des importations chinoises et où la Chine engagerait des mesures de rétorsion, l’impact du conflit commercial est estimé par les deux économistes à plus de 1% sur la croissance chinoise en 2019, mais seulement 0,2% sur la croissance américaine.

L’ensemble de l’Asie et les pays exportateurs de matières premières, comme l’Australie ou la Russie, seraient davantage pénalisés. Mais le Japon et l’Europe sont aussi menacés par une hausse possible en fin d’année des droits de douane sur l’automobile.

Un ralentissement de l'activité, mais pas de récession

Anton Brender et Florence Pisani estiment que les marges de

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