L'assureur Axa a vu son chiffre d'affaires progresser de 9% au premier trimestre, à 37 milliards d'euros, porté par l'ensemble de ses métiers, le groupe se disant confiant pour atteindre ses objectifs "malgré le contexte international complexe".

( Belga / ERIC LALMAND )
Dans la foulée de résultats record en 2024, "nous avons continué de réaliser une très bonne performance sur les trois premiers mois de l'année, portée par toutes nos lignes de métier" et qui "reflète une croissance équilibrée entre les volumes et un effet prix positif dans l'ensemble de nos géographies", a résumé mardi le directeur financier du groupe, Alban de Mailly Nesle, lors d'une conférence téléphonique.
"Tous nos moteurs fonctionnent. Cette performance prouve notre capacité à générer de la croissance organique", a-t-il mis en avant.
Par segment, les assurances dommages d'Axa progressent de 7% (en données publiées) pour totaliser 19,8 milliards d'euros, dont une augmentation de 6% pour les dommages des entreprises, son activité la plus importante, "reflétant une hausse des volumes et des effets prix favorables", selon le communiqué.
Au premier trimestre, "la sinistralité liée aux catastrophes naturelles, y compris l’impact des sinistres liés aux feux de forêt en Californie qui est estimé à 0,1 milliard d’euros, est inférieure" aux prévisions, précise Axa.
Du côté assurance vie et santé, le chiffre d'affaires atteint 13,8 milliards, soit une hausse de 12% sur un an.
Le ratio de solvabilité du groupe, indicateur clé dans le secteur, s'est établi à 213% au 31 mars, en baisse de trois points par rapport à fin décembre, mais "qui reste à un niveau très élevé, cela démontre notre capacité de résister à notre environnement pour le moins volatil", estime le directeur financier.
"Le groupe continue de mettre en oeuvre de façon disciplinée les priorités de son plan stratégique, et il est bien positionné pour la réalisation de ses objectifs à horizon 2026, et ce malgré le contexte complexe que nous connaissons à l'international depuis le début de l'année", a commenté M. de Mailly Nesle, en allusion à la mise en place de taxes douanières par l'administration Trump.
"Nous ne constatons pas d'impact de ces incertitudes économiques sur nos indicateurs financiers. [...] On a une exposition limitée aux pays les plus touchés par les barrières douanières, qui ne concernent à ce stade que les produits et pas les services. Nous avons très peu d'exposition à l'assurance auto, qui est potentiellement le secteur de l'assurance qui pourrait être le plus touché par les tarifs et par l'inflation que ces tarifs génèrent" aux Etats-Unis, a-t-il détaillé.
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