Le chaud et le froid : Demandes d'allocations chômage, mises en chantier, Fed de Philadelphie

information fournie par Reuters •18/01/2024 à 17:16

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

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Le Nasdaq et le S&P 500 se redressent; le DJI recule

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Le secteur technologique est en tête des gains du S&P 500; le secteur des services publics est le plus faible

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L'indice Euro STOXX 600 est en hausse de ~0,6%

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Hausse du dollar, de l'or et du brut; baisse du bitcoin

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Le rendement du Trésor américain à 10 ans augmente à ~4,13%

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LE CHAUD ET LE FROID: LES DEMANDES D'ALLOCATIONS CHÔMAGE, LES MISES EN CHANTIER, LA FED DE PHILADELPHIE

Alors qu'une grande partie des États-Unis tentait de se dégeler après une tempête arctique jeudi, les données publiées avant la cloche d'ouverture indiquaient une chaleur économique persistante.

D'une part, cette résistance économique (, qui fait écho au rapport de mercredi sur les ventes au détail qui a surpris le consensus), pourrait être le signe d'un atterrissage en douceur. Mais d'un autre côté, elle pourrait convaincre la Fed d'attendre encore un peu avant de réduire ses taux.

Le nombre de travailleurs américains qui ont fait la queue devant le bureau de chômage USJOB=ECI a chuté de manière inattendue de 7,9 % la semaine dernière pour atteindre 187 000 - le chiffre le plus bas depuis septembre 2022.

En éliminant la volatilité hebdomadaire, la tendance est à la baisse, selon la moyenne mobile sur 4 semaines des demandes initiales.

Les demandes en cours USJOBN=ECI , rapportées par le Département du travail avec une semaine de retard, ont également défié les prévisions des économistes en chutant de 1,4 % à 1,806 million, atteignant leur niveau le plus bas depuis octobre.

Dans l'ensemble, bien qu'une ligne de chômage plus courte soit normalement une bonne nouvelle, ces chiffres suggèrent que le marché du travail reste trop serré au goût de Powell & Co.

"Si l'on fait abstraction du bruit saisonnier, les données relatives aux demandes initiales et continues sont cohérentes avec un marché du travail qui aura besoin d'un relâchement supplémentaire avant que la Fed n'envisage des réductions de taux et renforce notre hypothèse selon laquelle la réunion du FOMC de mars sera trop précoce", déclare Matthew Martin, économiste américain chez Oxford Economics.

Les mises en chantier de nouveaux logements américains

USHST=ECI ont diminué de 4,3 % le mois dernier pour atteindre 1,460 million d'unités à un taux annualisé corrigé des variations saisonnières (SAAR), selon le Département du Commerce.

Bien que le chiffre ait atterri à 2,4 % au nord du consensus, il fait suite à une augmentation révisée à la baisse en novembre, à 10,8 % par rapport au bond de 14,8 % précédemment rapporté.

Du côté positif, les permis de construire USBPE=ECI - considérés comme l'un des indicateurs les plus prospectifs en matière de logement, ont augmenté de 1,9 % à 1,495 SAAR, une surprise à la hausse de 1 %.

Sur le site , les mises en chantier et les permis de construire pour les maisons individuelles ont diminué, mais ont augmenté pour les projets de logements collectifs.

Les taux hypothécaires, qui ont dépassé le niveau de 7 % en août et sont restés à ce niveau pendant environ deux mois et demi, ont été un frein majeur à l'accessibilité.

Mais ces derniers mois, ils ont commencé à suivre la baisse des rendements de référence du Trésor, et l'offre restreinte de logements existants devrait commencer à soutenir la construction, comme le montre le regain d'optimisme des constructeurs de maisons hier.

La baisse des taux hypothécaires devrait relancer la demande de logements dans les mois à venir", écrit Jeffrey Roach, économiste en chef chez LPL Financial. "La faible offre de logements existants sur le marché incite les acheteurs potentiels à se tourner vers la construction de nouveaux logements

"Les investisseurs devraient s'attendre à des opportunités dans le secteur de la construction de logements tout au long de l'année", ajoute M. Roach.

Enfin, la Fed de Philadelphie a confirmé la contraction de l'activité industrielle dans la région atlantique.

Son indice d'activité (alias Philly Fed) USPFDB=ECI s'est légèrement amélioré, passant de -12,8 à -10,6, ce qui contraste fortement avec son cousin, l'indice Empire State publié mardi, qui a plongé de plus de 50 points pour atteindre un niveau catastrophique de -43,7.

Un indice Philly Fed/Empire State négatif signifie une contraction mensuelle.

(Stephen Culp)

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