((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
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L'un des postes d'amarrage de Jose est vide, aucun navire ne charge au port de Bajo Grande
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La réduction de la flotte de Chevron est visible dans les terminaux
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Le goulot d'étranglement des pétroliers en attente pourrait entraîner des retards
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De nombreux clients sont perplexes quant à la mise en œuvre des droits de douane
(Ajoute les chiffres des exportations au paragraphe 8, le contexte des importations de la Chine et du Venezuela aux paragraphes 10 et 14, graphique) par Marianna Parraga
Le chargement de brut lourd vénézuélien dans les principaux ports pétroliers du pays a ralenti cette semaine après que les États-Unis ont imposé des droits de douane sur le commerce avec les pays qui achètent le pétrole de la nation sud-américaine et que le producteur Chevron a commencé à réduire sa flotte de pétroliers dans ce pays, selon des données sur le transport maritime et un document consulté mardi.
Lundi, l'administration du président américain Donald Trump a publié un décret déclarant que tout pays achetant du pétrole ou du gaz au Venezuela paiera un tarif douanier de 25 % sur les échanges avec les États-Unis à partir de début avril.
Washington a également prolongé jusqu'au 27 mai le délai accordé à Chevron pour mettre fin à ses activités au Venezuela. Cela inclut les exportations de brut vénézuélien vers les États-Unis.
Ces deux mesures ont temporairement concentré la pression de M. Trump sur les acheteurs de brut vénézuélien autres que les États-Unis, comme la Chine. Les méthodes d'application prévues restent floues.
Mardi, le principal port pétrolier du Venezuela, Jose, exploité par l'entreprise publique PDVSA, avait un poste d'amarrage vide, tandis que trois superpétroliers étaient en train de charger, selon les services de surveillance des navires TankerTrackers.com et LSEG et un document de l'entreprise.
Aucun pétrolier n'était en train de charger pour l'exportation à Bajo Grande, qui traite les cargaisons des qualités de brut les plus lourdes, selon les données.
Environ deux douzaines de navires, principalement des superpétroliers, attendaient de charger autour de Jose, tandis que deux sont restés dans les eaux vénézuéliennes après avoir terminé leur chargement, a déclaré TankerTrackers.com, ajoutant que deux navires ont quitté le pays à vide depuis la mi-février.
Le Venezuela a exporté quelque 910 000 barils par jour ( bpd) de brut et de carburant le mois dernier, Chevron constatant déjà un déclin avec 252 000 bpd exportés, en dessous des 294 000 bpd de janvier.
Le goulot d'étranglement croissant des pétroliers pourrait entraîner des retards de chargement et d'expédition dans les jours à venir, car de nombreux clients restent perplexes face à la mise en œuvre des droits de douane américains, en particulier en Chine , le plus grand acheteur de pétrole vénézuélien.
Le commerce du pétrole vénézuélien vers la Chine s'est arrêté mardi en raison de l'ordre tarifaire de Trump, les négociants et les raffineurs de ce pays attendant de voir comment l'ordre serait mis en œuvre et si Pékin leur ordonnerait de cesser d'acheter.
Le Venezuela a envoyé quelque 503 000 bpj à la Chine en février, soit 55 % de ses exportations totales.
Alors que les États-Unis ont donné à Chevron sept semaines supplémentaires pour mettre fin à ses activités au Venezuela, l'expiration prochaine de sa licence, qui lui permettait l'année dernière d'exporter quelque 210 000 bpj vers les États-Unis, a réduit ces derniers jours le nombre de navires affrétés par la société attendant de charger dans les eaux vénézuéliennes, comme le montrent les données.
Au total, sept cargaisons de pétrole vénézuélien affrétées par Chevron ont quitté le pays depuis le début du mois, contre 15 en février.
PDVSA et Chevron n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.
Le Venezuela, qui a déclaré que les sanctions américaines contre le pays équivalaient à une guerre économique, a accusé lundi Washington de violer les règles du commerce international.
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