(AOF) - Sur l'exercice 2023-2024, le groupe d’agroalimentaire LDC a généré un résultat net, part du groupe, de 304,4 millions d’euros contre 224,7 millions d’euros sur le précédent. Le résultat opérationnel courant a augmenté de 23,5% à 370,3 millions d’euros, faisant ressortir une marge de 6% contre seulement 5,1% sur 2022-2023. LDC visait un résultat opérationnel courant supérieur à 350 millions d'euros. Déjà publié, le chiffre d'affaires a augmenté de 6% à 6,2 milliards d'euros.
" Après un exercice 2022-2023 marqué par des hausses tarifaires et des baisses de volumes, le groupe a bénéficié en 2023-2024 de conditions d'activité exceptionnelles qui lui ont permis d'afficher des résultats en forte progression ", a commenté LDC.
Le directoire proposera à l'assemblée générale du 22 août 2024, le versement d'un dividende de 3,60 euros par action contre 2,70 euros versés au titre de l'exercice précédent, correspondant à un taux de distribution de 20,5%. Il proposera en outre une division par 2 du nominal de l'action afin de renforcer l'attractivité du titre et favoriser sa liquidité.
Sur l'exercice 2024-2025, LDC cible un chiffre d'affaires de 6,5 milliards d'euros et une marge opérationnelle courante normative de 5%. Le groupe entend accentuer sa stratégie de reconquête des volumes.
La société souligne qu'elle " restera pleinement mobilisé sur l'exécution de sa feuille de route stratégique qui doit lui permettre de franchir le cap des 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec un Ebitda de près de 560 millions d'euros en 2026-2027 ".
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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