Laurent Dobler, directeur général et gérant de Comgest. (© DR)
Après les gains records de l'année 2019 (+26,4% pour le CAC 40), la peur de la pandémie et de ses conséquences, puis le confinement et l'arrêt brutal des économies, ont effacé toutes les plus-values boursières de l'an dernier. Comment Laurent Dobler, directeur général et gérant de Comgest, a-t-il réagi à cette épreuve ? Et comment envisage-t-il l'avenir sur les marchés ?
Parmi les fonds d'actions européennes, Renaissance Europe* s'est maintenu dans les premières positions sur 3 ans, même pendant la crise. À quoi est dû ce résultat ?
Laurent Dobler :
Les deux critères clés de notre processus de sélection des entreprises en portefeuille sont qualité et croissance. En 2019, la composante «croissance» du portefeuille nous a permis de faire mieux que le marché. Depuis le début de l'année, la composante «qualité» du fonds le soutient.
Notamment les valeurs du secteur de la santé – groupes pharmaceutiques et équipementiers médicaux – dont la pondération s'élevait déjà à 26% de l'actif avant la crise sanitaire. Le groupe pharmaceutique Roche est la première position (5,5% à fin mars) du portefeuille, qui comprend aussi Novo Nordisk , Lonza et C oloplast . Nous détenons aussi l'action du fournisseur danois de matériel médical et chirurgical Ambu, qui a progressé de 70% depuis le début de l'année.
Certains titres ont par ailleurs bien résisté individuellement, comme Hermès dans le luxe, qui n'a cédé que 4% sur trois mois. Des sociétés spécialisées dans les paiements électroniques ont aussi tiré leur épingle du jeu.
Capacité de résistanceQuels sont les autres atouts du
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