(AOF) - A Madrid, Inditex s'adjuge 4,51% à 45,91 euros. Au titre de son premier trimestre, le propriétaire de sept marques dont Zara, Bershka et Massimo Dutti a fait état d'un bénéfice net de 1,29 milliard d'euros, en amélioration du 11%. Les ventes du groupe s'élèvent à 8,15 milliards d'euros sur la période, ressortant en progression de 7% et en ligne avec les attentes des analystes. Entre le 1er mai et le 3 juin, ses ventes à taux de change constants ont augmenté de 12%.
La marge brute du trimestre écoulé a légèrement crû, à 60,6%, contre 60,5% un an plus tôt, tandis que la marge d'exploitation est passée de 19,5% à 20,1%.
"Inditex a de nouveau engrangé de fortes performances opérationnelles", souligne le groupe galicien qui annonce un nouveau "plan d'expansion logistique" au vu des "importantes possibilités de croissance future".
Le géant du prêt-à-porter ibérique a ainsi prévu d'investir 900 millions d'euros par an jusqu'en 2025 dans l'expansion de sa capacité logistique, principalement en Europe.
Confronté à l'offensive du chinois Shein, qui pourrait annoncer prochainement un projet d'introduction à la Bourse de Londres, Inditex a confirmé sa prévision de marge brute pour l'exercice qui s’achèvera fin janvier 2025.
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En France, l'aide financière visant à inciter les consommateurs à réparer plutôt qu'à jeter les objets porte désormais aussi sur les vêtements et chaussures.
Le principe reste le même pour les vêtements et chaussures que pour la sélection de produits électroniques : le consommateur doit se rendre chez un réparateur agréé pour bénéficier d'une aide qui ne peut dépasser 60% du coût de la réparation. L'organisme agréé, " Refashion ", vise à augmenter de 35% le nombre de réparations d'ici à 2028. Le Fonds réparation, alimenté par les " éco-contributions " des marques, finance l'opération. Néanmoins la question est de savoir si ce bonus devra affronter les mêmes difficultés que celui pour l'électroménager, qui n'a pas rencontré le succès escompté, notamment du fait de procédures de labellisation complexes.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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