(AOF) - A Francfort, l'action Commerzbank se replie de 1,83% à 12,85 euros, accusant la quatrième plus forte baisse de l'indice Dax40 ce mercredi. "Le gouvernement fédéral a l'intention de réduire sa participation dans Commerzbank", a annoncé mardi soir l'Agence fédérale des finances, évoquant la vente d'un bloc d'actions sans préciser le montant. Berlin, qui était monté au capital de la deuxième banque allemande lors de la crise financière, avait dû engager quelque 18 milliards d'euros. L'Etat allemand détenait encore hier soir une participation de 16,49%.
"L'entrée du gouvernement fédéral au capital de Commerzbank en 2008 et 2009 a été importante pour protéger la stabilité des marchés financiers en pleine crise bancaire, a affirmé Florian Toncar, secrétaire d'Etat au ministère des Finances. Commerzbank est redevenu un établissement stable et rentable".
L'agence des finances n'a pas livré de calendrier en vue de son désengagement de Commerzbank. "La vente du paquet d'actions concerné se fera de manière transparente, non discriminatoire et en ménageant le marché", précise un communiqué.
La capitalisation boursière de Commerzbank s'établit aujourd'hui à plus de 15 milliards d'euros en Bourse, après avoir gagné près de 20% depuis le début de l'année.
Au premier semestre, la banque francfortoise, qui compte 42 000 employés, a enregistré un bénéfice net de 1,3 milliard d'euros, affichant le "meilleur résultat semestriel depuis 15 ans".
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En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap
D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").
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