(AOF) - L'action Campari (-4,93% à 7,17 euros) est reléguée à la dernière place du FTSE MIB à la suite du départ inattendu de son directeur général, Matteo Fantacchiotti. Ce dernier dirigeait le groupe italien de spiritueux depuis seulement avril. Campari a justifié le départ de son patron par des " raisons personnelles " sans apporter plus de précision. L'incertitude créée par le départ brutal du directeur général pèse sur le titre du propriétaire du Grand Marnier et d'Aperol alors que le secteur traverse une passe difficile, notamment marquée par la normalisation de la consommation aux Etats-Unis.
Le conseil d'administration a décidé de nommer Paolo Marchesini (directeur financier et opérationnel) et Fabio Di Fede ( directeur juridique et responsable du développement commercial) co-directeurs généraux par intérim et membres exécutifs d'un comité de transition, qui sera présidé par Bob Kunze-Concewitz (administrateur non exécutif). Ce dernier a été pendant 16 ans le numéro 1 du groupe italien avant de passer la main à Matteo Fantacchiotti. Campari étudiera des candidatures internes et externes.
Suite à la démission de Matteo Fantacchiotti en tant que membre du conseil d'administration, l'entreprise et Matteo Fantacchiotti ont décidé d'un commun accord de mettre fin à la relation de travail actuelle. Les conditions économiques de cette résiliation doivent encore être définies et formalisées.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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