(AOF) - Workday chute de 13,97% à 224,44 dollars sur la place new-yorkaise. Le spécialiste américain des solutions cloud pour la gestion financière et la gestion des ressources humaines a publié, au titre de son troisième trimestre fiscal, un bénéfice dilué de 40 cents par titre. Un an auparavant, il s'affichait à l'équilibre. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'établit à 1,74 dollar, soit 16 cents de mieux que le consensus. Les revenus de la firme californienne se sont améliorés de 18,1% à 1,99 milliard de dollars alors que le consensus visait 1,97 milliard.
Sur la même période, les revenus d'abonnements ont crû de 18,8% à 1,815 milliard de dollars.
Selon UBS, cette publication a été marquée par la révélation d'une détérioration de la situation macroéconomique : examen plus approfondi des contrats et croissance plus lente que prévu des effectifs de la clientèle.
Côté perspectives, Workday a indiqué avoir abaissé ses prévisions de revenus pour l'exercice 2025. Ils sont désormais attendus entre 7,7 et 7,725 milliards de dollars, en hausse de 7% contre de 7,725 à 7,775 milliards de dollars, un an plus tôt.
" Nous pensons que les actions de Workday resteront probablement sur le banc de pénalité pour l'instant, en raison du brouillard à court terme concernant la santé de la demande du marché final ", prévient JPMorgan.
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Belle dynamique
Selon le dernier classement Truffle 100, le chiffre d'affaires total du secteur en France a bondi de 15% l'an passé pour franchir la barre des 25 milliards d'euros. Le secteur a bénéficié d'un taux de croissance inédit et confirme sa reprise après la crise sanitaire. La croissance moyenne annuelle sur quinze ans est 12 fois plus élevée que celle du PIB ! Dassault Systèmes conserve la première place avec plus de 5,6 milliards d'euros de revenus l'an passé. Cegid, spécialiste des logiciels pour experts-comptables, et la fintech Murex se placent en seconde et troisième position avec respectivement 791 et 711 millions d'euros de chiffre d'affaires. La polarisation est une des caractéristiques du secteur : l'écart de chiffre d'affaires entre le 50e et le 100e éditeur s'est encore accru en 2022 pour atteindre près de 28 millions d'euros. Les performances ont été rehaussées car le taux de profitabilité (en pourcentage du chiffre d'affaires) est passé de 9,1 % à 10,4 %. Les perspectives sont bonnes car l'intelligence artificielle, perçue comme révolutionnaire, devrait tirer le marché en 2023, de même que la cybersécurité.
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