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La valeur du jour à Paris - EssilorLuxottica : léger ralentissement de ses ventes trimestrielles
information fournie par AOF 20/10/2023 à 11:31

(AOF) - EssilorLuxottica (-0,27% à 161,70 euros) surperforme l'indice CAC 40 au lendemain de revenus en ligne avec les attentes au troisième trimestre 2023. Sur cette période, le géant de l'optique affiche un chiffre d'affaires en hausse de 5,2% à taux de change constants à 6,29 milliards d'euros contre 6,39 milliards d'euros au troisième trimestre 2022. Sur ce trimestre, l'activité de commerce de gros a enregistré un chiffre d'affaires de 2,97 milliards d'euros, en hausse de 5,7 % par rapport il y a un an (-1,7 % à taux de change courants).

Au cours du troisième trimestre, l'activité de vente au détail a enregistré un chiffre d'affaires de 3,31 milliards d'euros, en hausse de 4,7 % par rapport à 2022 sur la même période (-1,5 % à taux de change courants).

" L'activité de prescription a confirmé sa résilience, soutenue par un effet prix / mix solide, par le lancement réussi de Varilux XR series dans le monde entier et par les performances toujours excellentes de Stellest. Les deux segments ont contribué de manière égale aux résultats " a précisé la société.

" La croissance sur ce trimestre a connu un léger ralentissement par rapport au premier semestre, en raison d'une activité de vente au détail de lunettes de soleil plus faible, qui affecte désormais également la région EMEA, en plus de l'Amérique du Nord, et d'une base de comparaison plus difficile en Asie-Pacifique " explique le lunettier.

Sur les 9 premiers mois de 2023, le chiffre d'affaires a augmenté de 7,2% à 19,14 milliards d'euros par rapport à 2022 (18,38 milliards d'euros), la croissance sur 9 mois continuant à dépasser l'objectif à long terme qui est de l'ordre de 5% par an.

Au lendemain de la publication de ces résultats, UBS reste à " Neutre " sur le titre d'EssilorLuxottica tout en abaissant son objectif de cours de 179 à 176 euros. L'analyste justifie sa décision affirmant réduire la croissance sans effet de change de 30 points de base et la marge EBIT de 10 points de base, ce qui entraîne une réduction des BPA pour l'exercice 23/24/25 de 1%.

Pour Stifel, le chiffre d'affaires est " solidement en ligne ". L'analyste pense que cette publication améliorera le sentiment des investisseurs à propos de la valeur, malgré un "no comment" sur les marges.

Jefferies fait pour sa part observer qu'EssilorLuxottica résiste mieux que de nombreux concurrents du secteur de la consommation discrétionnaire.

Enfin, EssilorLuxottica a confirmé son objectif de croissance annuelle du chiffre d'affaires de l'ordre de 5 % entre 2022 et 2026 à taux de change constants et vise l'atteinte d'un résultat opérationnel ajusté de l'ordre de 19 à 20 % du chiffre d'affaires à l'issue de cette période.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Numéro 1 mondial de l’ophtalmie et de l’optique, né en 2018 du rapprochement entre Essilor et Luxottica ;

-Chiffre d'affaires de 24,5Mds€ réalisé à 52% dans les ventes directes au consommateur (lunettes de soleil et distribution via GrandVision) et 48% dans les solutions pour professionnels (verres de vue essentiellement);

- Présence forte en Amérique, pour 47% des ventes, en Europe-Afrique-Moyen-Orient pour 36%, en Asie-Pacifique pour 11% puis en Amérique latine ;

-Modèle d'affaires fondé sur l'innovation, l'intégration des process de production, de logistique et de distribution au niveau mondial et le recours au big data pour les prises de décision ;

- Capital contrôlé à 32,1 % par la famille del Vecchio, par les salariés (4,4 %) et marqué par la présence (1,02 %) de BPI France, Francisco Milleri étant président-directeur général et Paul du Saillant directeur général délégué ;

- Bilan sain avec un endettement net de 10,4 Mds€, face à 3,7 Mds€ de liquidités et + 35 Mds€ de capitaux propres.

Enjeux

- Stratégie 2022-2026 visant une croissance annuelle de 5 % du chiffre d’affaires et d’une marge opérationnelle de 19 à 20 % ;

- Stratégie d'innovation visant à l'éradication de la mauvaise vision d'ici 2050 : articulée de 4 initiatives : améliorer la vision, augmenter la précision des examens de vue, exprimer un style et créer des lunettes connectées / développer le portefeuille de 2 350 familles de brevets provenant des 8 centres de R&D et du nouveau laboratoire en partenariat avec le polytechnico de Milan ;

- Stratégie environnementale « Eyes on the planet » visant la neutralité carbone en 2025, après l’Europe en 2023, avec 2 priorités stratégiques : carbone : autoproduction d'énergie, compensation par reforestation et recours aux renouvelables,

circularité et intégration de l’éco-conception dans tous les développements de produits y compris via l'acquisition de Fedon ;

- Actifs reconnus - lunettes Ray-Ban et Oakley, verres Varilux, Transitions - et montée en puissance des verres Stellest;

- Maintien des investissements dans les réseaux de distribution : après GrandVision et Vitasi, laboratoires américain Walman et, en société commune avec CoopersCies, SightGlass Vision.

Défis

- Résultats de la lutte contre la progression de la myopie des enfants avec les verres Stellest, désormais vendus en France et Italie, avec les verres de SightGlassVision, avec les lentilles de contact MiSightTM, validées par les autorités sanitaires en Chine et aux Etats-Unis ;

- Reprise de la croissance de l’e-commerce (7 % des ventes) ;

- Dividende de 3,23€ en hausse de 29%, payable en action ou numéraire et poursuite du programme de rachat de 2M€ d'actions.

En savoir plus sur le secteur Biens de consommation

Produits d'entretien, hygiène et beauté : comment inverser le rapport de force entre producteurs et distributeurs

La loi Descrozaille, récemment adoptée, plafonne les remises que les distributeurs peuvent pratiquer sur les produits d'entretien, d'hygiène et de beauté. Or les trois quarts de ces produits affichent actuellement des remises supérieures : de 52% en moyenne sur les brosses à dents ou 50 % sur les liquides-vaisselle par exemple. L'objectif de cette loi est clairement de protéger les industriels au motif que ce sont essentiellement les fournisseurs qui financent les promotions, en rognant sur leurs marges, et non les distributeurs. La mesure vise donc à limiter la perte continuelle de valeur du secteur ces dernières années. D'après le cabinet Circana (ex-IRI), le prix des produits d'hygiène et de beauté a baissé de 13,4 % entre 2007 et 2022. Pour les distributeurs, cette loi fait peser un risque sur les 232 millions d'euros de chiffre d'affaires (105 millions d'euros pour l'hygiène-beauté et 125 millions d'euros pour l'entretien). Toutefois cette disposition pourrait aussi favoriser les marques de distributeurs (MDD).

Valeurs associées

Euronext Paris -0.43%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 20/10/2023 à 11:31:00.

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1 commentaire

  • 20 octobre 11:41

    tout en abaissant son objectif de cours de 179 à 176 euros. L'analyste justifie sa décision

    pour 1% tu ferais mieux de justifier ton saliare


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