Un cessez-le-feu en Ukraine et un assouplissement des sanctions contre Moscou ne devraient probablement pas augmenter de manière importante la production russe de pétrole, estime Goldman Sachs dans une note publiée mercredi.
"La production de brut russe est selon nous davantage contrainte par l'objectif fixé par l'Opep+ de 9 millions de barils par jour, plutôt que par les sanctions qui affectent la destination mais pas le volume des exportations russes", résume la banque.
Goldman Sachs parie toujours sur une remontée du prix du Brent à 79 dollars du baril ce mois-ci, qui se négocie à environ 76,4 dollars mercredi à 09h15 GMT, le positionnement des opérateurs de marché contribuant à soutenir les cours.
La banque juge par ailleurs que le relèvement de l'objectif de production de l'Opep+ sera reporté d'avril à juillet, plusieurs États membres de l'organisation se rapprochant de leurs objectifs de production tandis que l'incertitude sur la politique américaine demeure.
L'Opep+, confronté à une demande en berne et une hausse de la production des pays non membres, avait décalé fin 2024 le relèvement de ses objectifs de production à avril 2025.
Lundi, le vice-premier ministre russe, Alexander Novak, a déclaré que les producteurs de l'Opep+ ne reporteraient pas une nouvelle fois le relèvement des objectifs de production, selon l'agence de presse russe RIA.
(Rédigé par Anushree Mukherjee et Swati Verma à Bengalore, version française Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)
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